La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a indiqué vendredi à Blida que sa formation politique respectait le nouveau gouvernement algérien, précisant que la participation ou non du parti aux prochaines élections locales n'avait pas encore été tranchée.Nous soutenons le nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, car émanant d'une décision intérieure souveraine et non imposée par l'étranger", a précisé Mme Hanoune qui présidait une assemblée générale ordinaire des cadres et des militants du parti au niveau de la wilaya de Blida. "Nous soutenons M. Sellal qui a dit dans sa première déclaration qu'il œuvrera à améliorer la situation intérieure du pays", a-t-elle dit, ajoutant que le PT le soutiendra dans chaque étape de sa "démarche de redressement de la situation politique, économique et sociale fragile que connaît le pays". La SG du PT a également souhaité que le Premier ministre œuvre à "remédier aux lacunes enregistrées lors des dernières élections législatives en prenant les mesures nécessaires pour créer la rupture avec la fraude et asseoir la véritable démocratie", qualifiant la mission qui attend M. Sellal de "difficile". Pour Mme Hanoune, la nouvelle composante gouvernementale "ne reflète pas la véritable représentation du peuple et renferme des contradictions". Elle a, dans ce contexte, précisé que le PT ne participe pas au gouvernement car n'ayant pas obtenu la majorité des sièges au parlement. Concernant les prochaines élections locales, la SG du PT a fait savoir que le comité central du parti se prononcera lors de sa réunion ce mois-ci sur la participation ou non du parti à cette échéance, précisant que les consultations avec les militants au niveau de la base avaient d'ores et déjà débuté. S'agissant de l'amendement de la Constitution, Mme Hanoune a souligné qu'il nécessitait "des élections législatives anticipées reflétant la volonté réelle du peuple" et une assemblée constituante pour sa rédaction. La SG du PT a, par ailleurs, salué la position de l'Etat algérien à l'égard de la crise des fonctionnaires de l'ambassade algérienne enlevés à Gao et le travail de la diplomatie algérienne qui n'a pas répondu aux provocations visant à l'entraîner vers l'intervention militaire.