Les représentants de la presse nationale à Tébessa sollicitent Bouteflika pour la libération du correspondant d'Ennahar, Rabah Lemouchi. * Le juge d'instruction près le tribunal de Tébessa a ordonné, mardi passé, la mise en détention du correspondant du quotidien arabophone ‘Ennahar', Rabah Lemouchi. * * Selon les dernières informations en notre possession, les accusations dont fait l'objet notre collègue, qui a travaillé auparavant dans les rangs de la police plus de 27 ans pendant lesquelles il avait fait son devoir national avec dévouement, jusqu'au jour où il fût blessé, lors d'un accrochage avec les terroristes. C'était dans les années quatre-vingt dix, du siècle dernier. Rabah a eu la jambe amputée et une incapacité dépassant cent pour cent. Il est accusé d'offense à institution de l'état, insulte, injures, et diffamation par la sûreté de wilaya de Tébessa. A noter que le correspondant n'a pas, en aucun cas, dépassé les limites autorisées par la loi relative à la presse en Algérie. * * La mise en détention de notre collègue a mis en émoi la famille de la presse nationale qui ont exprimé leur solidarité avec lui ainsi qu'avec les membres de sa famille qui attend sa libération avec impatience, surtout que l'état de santé du concerné ne lui permet pas de rester longtemps loin de chez lui. Rabah reçoit des soins régulièrement et est soumis régulièrement à des contrôles médicaux. * * L'association des correspondants de presse agréée de la wilaya a fait un appel, sollicitant l'intervention du président de la république, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, le premier magistrat du pays afin que soit libéré Rabah Lemouchi.