Des Oulémas et spécialistes de 40 pays musulmans et de représentants de communautés musulmanes de dix autres pays prennent part au premier congrès mondial sur le soufisme, ouvert mercredi à l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, avec pour objectif de débattre des questions de l'heure et créer une instance servant le monde musulman sous la bannière de cette doctrine. A l'ouverture de ce congrès organisé par l'Union nationale des zaouias algériennes, l'inspecteur général du ministère des Affaires religieuses et Wakfs, Lakhmissi Bezzaz, a souligné au nom du ministre Mohamed Aissa, que le thème du congrès "Référence Mohamédienne dans le traitement des questions et défis de l'heure" est important dans la mesure où il intéresse toute l'humanité et non pas seulement le monde musulman. Les tariqas soufies en Algérie qui puisent depuis des siècles de la référence Mohamédienne et qui résistent en portant la bannière du Savoir et du djihad, ont marqué l'histoire de l'Algérie avec de célèbres héros dont l'Emir Abdelkader, cheikh Bouâmama, cheikh El Haddad, El Mokrani et Fathma N'soumer. Bezzaz a mis en exergue le rôle des zaouias dans l'enseignement du Coran et de la langue arabe défiant toutes tentatives hostiles. Le représentant du ministre des Affaires religieuses et Wakfs a également relevé que le soufisme représente une image rayonnante de la religion musulmane saine basée sur la tolérance, l'ouverture d'esprit, l illumination et l'acceptation de l'Autre. Pour sa part, le président de l'Union nationale des zaouias algériennes, Mahmoud Omar Chaâlal, a indiqué que le choix du thème de cette rencontre a été motivé par les comportements racistes vis à vis de la religion musulmane et l'apparition de thèses erronées.