Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua a impliqué l'entraîneur national Abdelhak Benchikha dans un conflit avec le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi. Benchikha, lors de sa conférence de presse avant-hier a désigné, sans le nommé, le président de la JSK, pour lui dire qu'il avait carte blanche dans les prise de décisions au sein de l'équipe nationale. Hannachi avait déclaré récemment que la liste de la sélection nationale se décide ailleurs. Le coach national sait très bien qu'il sera l'objet de critiques. Il aurait pu ne pas répondre aux dires et répondre plutôt par les résultats sur le terrain. Mais cela semble intéresser plus le président de la FAF qui tend à resserrer l'étau autour de Hannachi et élargir le cercle de ceux qui le soutiennent à l'instar du président de la JSMB Tyab qui a ouvert le feu contre Hannachi. Le président de la FAF risque de perturber les Verts Ce genre de conflit risque de perturber le bon déroulement du travail du Coach et de l'équipe nationale à un moment où ils sont tenus à se concentrer sur l'important rendez-vous africain. Répondre à des déclarations ou critiques à un moment sensible peu avoir des conséquences négatives sur le rendement de la sélection nationale, alors que celle-ci effectue son stage de préparation. La fin justifie les moyens. Cette nouvelle sortie de Raouraoua sera sans doute suivie par d'autres jusqu'à mettre KO le président de la JSK et à quiconque oserait suivre son chemin. La nouvelle tactique est simple, monter tous le monde contre lui, l'isoler, l'affaiblir avant de l'achever par KO. Sauf que cette fois ci, impliquer le sélectionneur national, et à travers lui, l'équipe nationale, pourra avoir des conséquences néfastes sur l'équipe nationale