Selon les indiscrétions d'une source fiable d'Ennahar, la justice algérienne aurait ouvert une enquête approfondie, au début de l'année en cours, sur l'octroi de la nationalité algérienne à des ressortissants arabes, parmi lesquels des palestiniens et des syriens. Ces derniers auraient obtenu la nationalité algérienne sur la base de leurs origines algériennes, et que leurs arrières grands parents auraient été obligés de quitter l'Algérie pour des pays arabes frères. Selon la même source, ces ressortissants arabes seraient des descendants de l'Emir Abdelkader et que certains seraient partis combattre en Palestine avant 1943, ensuite ils seraient partis en Syrie où ils se seraient établis définitivement au quartier connu sous le nom « Harat el magharba » (Place des maghrébins) ou la rue « Mustapha Ben Boulaïd ». Ces derniers ont conservé jusqu'à nos jours leurs traditions et coutumes, leurs habitudes culinaires, religieuses et leur nationalisme. Selon la même source toujours, ces émigrés algériens seraient partis au Moyen Orient pendant et après la guerre de libération. Ces dernières années, ils ont commencé à réclamer des autorités algériennes leurs nationalités, étant donné qu'ils sont algériens, originaire de la wilaya de Mascara et ses environs et qu'ils portent des noms algériens. L'enquête, notre source ajoute, a été ouverte il y a près d'un an dans la discrétion la plus totale et concernerait environs cent personnes, palestiniens et syriens et d'autres qui auraient obtenu la nationalité par des moyens douteux après avoir eu les actes de naissances de leurs grands parents. Certaines familles palestiniennes et syriennes auraient obtenues la nationalité algérienne, d'autres sont soumises à l'enquête. L'enquête a été tenue secrète pour cause de la sensibilité du sujet, selon notre source.