Alger- les forces de l'Armée nationale populaire ont réussit, hier, à stopper un convoi composé de véhicules 4x4, qui ont traversé les frontières algériennes en provenance de la Libye. Les membres du convoi, au nombre de 35, ont été arrêtés et leurs armes saisies. D'après des sources bien informées, l'opération a eue lieu hier matin à 320 kilomètres à l'est de Djanet, aux environs d'Aïn Ezzen, sur la frontière avec le Niger et la Libye, lorsqu'un convoi de dix véhicules 4x4, avec à son bord 35 libyens d'origines nigériennes, selon leur déclaration, sont entrés sur le territoire algérien, en provenance de Libye. Après une course poursuite, le convoi a été arrêté par l'armée algérienne. Les membres du convoi, tous armés de Kalachnikov, armes automatiques et grenades, ont déclarés après leur arrestation, qu'ils se voulaient entrer au Niger. Les services de sécurité mènent leur enquête et interrogent les 35 personnes arrêtées dans le but de déterminer leurs vraies origines, leurs relations avec les groupes terroristes activant dans le Sahara, notamment après la saisie des dix véhicules tout terrain, 19 Kalachnikovs, une mitrailleuse, des pistolets automatiques et des grenades, en plus d'une importante quantité de munitions. L'enquête des services de sécurité algériens, se base sur la destination que comptaient prendre le convoi, les raisons de leur entrée en Algérie, alors qu'ils pouvaient entrer directement au Niger sans passer par le territoire algérien. Ce qui a suscité des doutes sur les déclarations et aveux des personnes arrêtées. Une hypothèse plausible est que ces libyens aux origines inconnues, seraient entrés sur le territoire algérien, dans la région de Djanet avec un objectif précis, notamment que des membres de la famille Kadhafi s'y trouve depuis leur accueil, pour des raisons humanitaires, par les autorités du pays. Ce groupe de personnes venu de Libye devront être présenté devant la justice dès la fin des interrogatoires, pour être jugés pour entrée illégale et possession d'armes et explosifs.