Treize personnes accusées d'avoir participé à des manifestations début février à Taza, dans le nord-est du Maroc, ont été condamnées à des peines de cinq à 10 mois de prison, a-t-on appris mardi d'une source judiciaire. Sept personnes ont été condamnées à cinq mois de prison avec sursis, et les six autres à 10 mois de prison ferme, selon la même source. es personnes étaient poursuivies pour "jets de pierre contre les forces de l'ordre, destruction de biens publics et atteinte à l'ordre public". Quelque 150 personnes, des policiers et des civils, ont été blessées lors d'affrontements violents, début février, entre membres des forces de l'ordre et manifestants à Taza sur fond de malaise social et de chômage. La lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes et contre les inégalités sociales figurent parmi les priorités du nouveau gouvernement de l'islamiste Abdelillah Benkirane. "Le dialogue demeure le meilleur moyen pour régler ces problèmes", avait déclaré le ministre marocain de la Communication, Mustapha Khalfi, au lendemain de ces manifestations.