Une collégienne de 17 ans a été libérée par les éléments de la Gendarmerie nationale de Aïn Naâdja 10 heures après son enlèvement par trois individus qui ont exigé une rançon de 3 millions de centimes en contrepartie de sa libération. Les faits remontent à la nuit du vendredi passé vers 20h30 quand la jeune fille, qui réside à El Biar, s'est rendue à bord d'un véhicule chez son oncle à Aïn Naâdja en compagnie de son petit ami, un étudiant. Selon le capitaine Ali Bounehilet, chef de la compagnie de la Gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs qui a exposé, hier, cette affaire lors d'un point de presse, trois individus armés ont surpris le couple à la sortie de l'immeuble et ont conduit la jeune fille sous la menace d'une arme blanche vers une villa en construction située à quelques mètres de là alors que le jeune homme a réussi à prendre la fuite. Il s'est rendu directement à la brigade territoriale de Gué de Constantine. Aussitôt informés, les gendarmes ont lancé une vaste opération de recherches à partir de 21h. Ils ont réussi à localiser la villa où se trouvaient les ravisseurs et la victime suite à l'exploitation de l'appel de l'un d'eux qui a contacté le jeune étudiant pour lui demander une rançon de 3 millions de centimes. Ce n'est que vers 6 h du matin du samedi que la fille a été libérée. Deux ravisseurs ont été interpellés sur place alors que le troisième a été arrêté après une course-poursuite. La fille n'a pas subi de sévices sexuels. « Le rapport médical a relevé qu'elle a été juste violentée », précise le capitaine Bounehilet. Les ravisseurs ont été présentés hier devant le juge instructeur près le tribunal d'Hussein Dey. Les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt pour « association de malfaiteurs, enlèvement contre rançon et séquestration ».