Une jeune lycéenne de 17 ans et une mère de famille âgée de 26 ans, victimes d'enlèvement, ont été libérées par les gendarmes dans la nuit de samedi à dimanche à Alger et Adrar. La première victime mineure habitant à la commune d'El-Biar a été enlevée samedi dernier vers 20 heures dans un quartier entre Aïn-Naâdja et Gué de Constantine où elle se rendait chez son oncle. Selon les services de la gendarmerie, la victime accompagnée de son ami à bord d'un véhicule de marque 206 ont été, en quittant la voiture, la cible d'un gang d'agresseurs portant des armes blanches prohibées. Quelques minutes de résistance ont permis au jeune homme de prendre la fuite alors que sa copine est enlevée par le groupe de malfaiteurs et conduite vers une destination inconnue. Victime de séquestration et en n'ayant rien de précieux sur elle, la fille devient otage pour laquelle on demande une rançon. En effet, les kidnappeurs l'obligent à appeler son compagnon et lui demander une somme de 30 000 DA contre sa remise en liberté. Le jeune homme qui s'est rendu après sa fuite à la brigade de gendarmerie a répondu à l'appel tout en ayant coopéré avec ces services de sécurité pour la localisation des ravisseurs. En effet, l'assaut opéré vers six heures du matin a permis la libération de la fille et l'arrestation des trois agresseurs. Ces derniers, chômeurs âgés de moins de 30 ans ont été présentés hier devant le procureur de la République près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs pour association de malfaiteurs, agression, coups et blessures volontaires et enlèvement. Ils ont été tous les trois écroués. Le même jour, le tribunal d'Adrar a vécu la présentation de trois autres criminels ayant kidnappé une femme de 26 ans et son enfant de quatre ans sur une route à Bordj-Badji-Mokhtar. La femme qui attendait un transport a été victime d'un rapt commis par un un chauffeur de taxi qui l'a prise après avoir récupéré en cours de route ses complices qui l'attendaient pour se diriger vers un endoit isolé de la ville. La maman se fait violemment violée avant de réussir à prendre la fuite à une heure tardive, laissant son fils derrière elle. Avisés par la victime, les gendarmes de la brigade locale entament les recherches qui leur ont permis d'arrêter quelques heures plus tard les trois malfaiteurs et de libérer l'enfant. A noter, selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale qu'au cours de l'année 2011, le phénomène des enlèvements a connu 243 affaires dont 191 ont été résolues permettant l'arrestation de 271 malfaiteurs dont onze femmes. Ces affaires concernent pour la plupart des enlèvements suivis de demandes de rançons ou de viols ou encore des affaires de règlements de compte et de conflits familiaux.