Certains exposants ont jugé « excessif » le prix de la location de l'espace consacré au Salon, soit à titre d'exemple 35.000DA pour un espace de 9 m2, ce qui a eu, selon un importateur de livres scientifiques, un « impact négatif direct » sur le prix de vente du livre. « Nous aurions aimé pouvoir consentir des réductions plus substantielles pour encourager la culture de la lecture et inciter le citoyen à lire plus », a-t-il affirmé. Selon un autre responsable d'une maison d'édition située à M'sila, la diversité des titres et l'espace restreint « n'ont pas permis, comme souhaité, d'exaucer le vœu de certains exposants d'exposer davantage de livres et d'animer, en parallèle, des conférences-débats sur les sujets de l'heure ». Quelque peu déçu de ne pouvoir s'offrir un ouvrage sur l'histoire de la médecine, un jeune étudiant regrette que les prix affichés ne soient pas étudiés. « J'aurai bien aimé acheter cet ouvrage (publication canadienne), mais je n'ai pas assez d'argent ». Deux stands plus loin, des enfants de quatre ans à peine, plantés devant un rayon où sont éparpillés, pêle-mêle, manuels pédagogiques, puzzles, coloriages, jeux de collage et jouets instructifs, ne veulent plus quitter les lieux qu'un cadeau à la main. C'est dire l'engouement suscité auprès de ce pavillon de la bibliothèque du Palais de la Culture d'Alger, Moufdi Zakaria. Il faut dire que ce dernier a accueilli depuis l'ouverture de cette manifestation des centaines d'enfants à même de répondre à tous les goûts et à tous les besoins, car chacun pouvait y trouver son compte.