Lever de rideau officiel sur la 5e édition du Festival national du théâtre professionnel (24 mai au 7 juin 2010), placée sous le thème «Algérie, l'éternelle». cette manifestation a débuté ce lundi soir au Théâtre National Algérien Mahieddine-Bachetarzi (TNA), Alger, avec la présentation de la pièce de théâtre «Devant les murs de la ville» du Théâtre régional de Skikda. Au total, quatorze œuvres de théâtre sont en compétition pour le grand prix du festival. La nouveauté de cette édition, note-t-on, quatre théâtres régionaux ont rejoint la compétition. Il s'agit du théâtre régional de Guelma, de Mascara, de Skikda et d'Oum El Bouaghi. A ce rendez vous, s'ajoute la participation des pays étrangers pour les représentations théâtrales en hors compétition à l'image de l'Irak, la Tunisie, le Maroc, le Soudan, le Liban, la Syrie, la France et la Grande-Bretagne. Durant cette cérémonie d'ouverture, le commissariat de ce festival a tenu à rendre un hommage aux femmes et hommes de théâtre algériens et arabes, en signe de reconnaissance à leur dévouement à l'exemple de Chakrouni Dris, Brahim Kadci, Mimouni Fatma Zahra, Afifa, Dakar Djamel, Bouziane Ben Achour, Bouzrar Zoheïr, Mohamed Sellal, Drid Leham (Syrie), Abir Aïssa (Jordanie), Souad Abdellah (Koweït), Abderrahmane Abou Kacem (Palestine). En marge de ce festival, le directeur du TNA et commissaire de ce festival, M. M'hamed Benguettaf dira : « Le festival prend de l'ampleur. Cette manifestation annuelle a réussi à créer un cadre de rencontre, contribue à l'épanouissement de la culture, favorise la promotion des arts du théâtre ». Seulement, ce premier responsable du TNA, l'idéal pour lui est de faire participer 48 théâtres régionaux. « Devant les murs de la ville » mise en scène par Sonia, d'après l'œuvre de Tankred Dorst, traite des différentes facettes de la vie faite d'amour, de sacrifice et d'abnégation. Il faut admettre que cette nouvelle œuvre de Sonia est une tragédie chargée d'émotions fortes, avec une dimension humaine, incarnées par divers personnages qui ont malgré leur manque d'expérience, formidablement réussi leur interprétation. A travers ce travail de recherche, Sonia & co à esquissé un patchwork de notions, de sentiments directs et indirects, l'ignorance, la haine, l'injustice, l'intolérance, la souffrance, la faim, la violence, la bureaucratie, la corruption… Alger attendait avec impatience cette nouvelle création de Sonia. Son retour constitue une belle éclaircie dans le métier national du théâtre. Le public apprécie son immense talent sur les planches. Bravo Sonia!