Il est 14h50. La plage Kheloufi 2 à Zéralda a changé de cadre. Sac à dos et serviette de plage sur la nuque, les jeunes empruntent cette route récemment décapée pour rejoindre la plage A pied ou à bord de leur véhicule, ils ont profité pleinement de leur week-end. Sur place, des agents désignés par l'APC de cette commune étaient à l'accueil, orientant les familles en quête d'un parasol, d'une table et de chaises pour y prendre place. Une fois installés, ce sont les enfants qui se précipitent les premiers vers la mer. Ils s'adonnent à cœur joie aux plaisirs de l'eau. Pour les plus âgés, déguster un bon mets au bord de la mer est leur plus grande satisfaction. « L'essentiel est de sentir la brise marine », nous dira un père de famille. Aidé par son épouse, celui-ci déposait les boites hermétiques contenant leur « festin » sur une grande nappe de pique-nique. Un peu plus loin, quelques jeunes ont opté pour une partie de beach-volley. D'autres se sont regroupés pour une partie de dominos. Pour ceux qui étaient en quête de tranquillité, ils se sont retirés pour déguster un bon thé à la menthe loin du brouhaha des enfants. Très spacieuse, cette plage accueille chaque année un nombre considérable de baigneurs. Seul inconvénient : la pollution. Selon un agent rencontré sur place, l'APC a procédé récemment au nettoiement des lieux. Il reste cependant le problème des égouts. Une énorme flaque se trouve à quelques mètres de la plage. A Azur Plage, l'été s'est déjà installé. A 15h, la plage les Palmiers grouillait de monde. Seul moyen de fuir la chaleur, passer la journée au bord de la mer. L'avantage, l'endroit est calme et réservé aux familles. De même à Palm Beach où le parking pour véhicules affichait complet. Certains étaient déjà dans l'eau en train de barboter. Les plus jeunes d'entre eux, jouaient au bord de mer où construisaient des châteaux de sable. D'autres ont préféré déguster quelques rafraîchissements sur la terrasse. Le cadre était agréable et tout laissait croire que c'était le mois de « juillet ». Au port de plaisance d'El Djamila ex-La Madrague, les familles ont investi les lieux avec leurs bambins. La plateforme du port était envahie par les enfants qui courraient dans tous les sens. Certains jouaient à vélo, d'autres au ballon. Leurs éclats de rires retentissaient de partout. Le beau temps a eu un effet extraordinaire sur les riverains. Pour les amoureux de la baignade, la plage artificielle n'est pas passée inaperçue. Elle s'est transformée en une véritable piscine à ciel ouvert. Elle était archicomble ce vendredi. Longeant la côte vers l'Ilot, l'eau était froide. Ceci n'a pas empêché les habitants du quartier de s'installer sur les rochers. Tout contents, plusieurs garçons effectuaient des plongeons. Chacun se vantant de piquer dans l'eau mieux que l'autre. Pour eux, ça y est, l'été est là, alors autant en profiter. LA FORÊT, L'AUTRE DESTINATION DES ESTIVANTS L'avantage du littoral algérois, c'est que d'un côté il y a la plage et de l'autre, la forêt. Comme celle de Baïnem. Planté exclusivement de pins, ce lieu de détente et de distraction connait un engouement particulier dans la journée de vendredi. C'est l'unique forêt périurbaine qui a l'immense privilège de côtoyer les nuages tout en gardant un œil sur l'azur. Ce qui lui permet d'offrir un paysage pittoresque. Ainsi, les amoureux des espaces verts, ont pu profiter de la quiétude du lieu. Certains préfèrent la nature. « Je préfère venir ici que de me fatiguer dans les plages », a précisé Mina, une mère de famille. Cette dame profite de sa présence pour effectuer une randonnée pédestre en compagnie de son époux. Quand à ses trois enfants, les jeux et la course sont un idéal. Pour eux, c'est l'occasion de profiter de l'espace qui s'offre à eux. Ils sont nombreux à dire que la forêt est l'endroit idéal pour décompresser et se ressourcer, loin des bruits de la ville. Sur place, toutes les conditions sont réunies y compris sur le plan sécuritaire. Le but étant de garantir aux citoyens de passer des moments agréables en famille, en couple et même en solo. Les week-ends, l'affluence s'accroît dans la forêt de Baïnem. Il est vrai que le nombre n'égalera jamais celui des estivants qui fréquentent les plages, mais à chacun ses goûts.