Qualifiant de « considérable » le taux de couverture sécuritaire, le DGSN indique, en revanche, qu'elle reste loin de la norme internationale en la matière qui est de 1 policier pour 250 habitants. Un programme de police de proximité est, néanmoins, mis en œuvre par la DGSN depuis plus d'une décennie visant la multiplication des sûretés urbaines et sûretés de daïra. Invité à développer le sujet de retrait des agents de police des stades, le général-major a exprimé la disposition de la Sûreté nationale à assurer une formation « à titre gratuit » d'agents chargés de la sécurité dans les stades. « La sûreté nationale est prête à assurer à titre gratuit au sein des établissements relevant de la DGSN, la formation d'agents chargés de la sécurité dans les stades si la Fédération algérienne de football, la Ligue algérienne de football ou les présidents de clubs le demandent ». Il a précisé, dans ce contexte, que la DGSN prendra en charge le versement d'une prime de permanence aux agents formés qui y seront déployés. Pour rendre l'initiative concrète, le général-major Hamel espère l'adhésion des pouvoirs publics. Evoquant la lutte antiterroriste dans les centres urbains, il relève « les bons résultats » réalisés par les agents de police soulignant que « les jeunes citadins ne rejoignent plus les groupes terroristes et les actes terroristes sont quasiment nuls dans les villes ». S'agissant de la lutte contre le trafic de drogue, le général-major Hamel note l'expérience acquise par les éléments de la police des frontières en dépit de la complexité de la situation géographique du pays qui sert de « zone de transit » aux trafiquants, ajoutant que « les quantités de drogues saisies importent moins que le démantèlement des réseaux de trafic ».