Le mois de Ramadhan est celui où la solidarité est plus marquée que les autres mois de l'année. En effet, c'est durant ce mois que l'on accorde le plus d'intérêt aux nécessiteux de par le contexte particulier de ce mois sacré. Ainsi, chaque année et durant le Ramadhan qui aborde sa seconde semaine, la solidarité est plus agissante. Elle est le fait d'associations caritatives et de particuliers. Des associations qui s'appuient bien évidemment sur de généreux bienfaiteurs pour pouvoir répondre aux besoins exprimés par cette frange de la population dite fragile. C'est ainsi que les commerçants sont sollicités tous azimuts pour justement répondre à ces besoins en produits alimentaires de base. C'est dire que le rôle et la part des bienfaiteurs dans la réussite des missions de ces associations caritatives sont déterminants. Des associations pourtant dotées d'une enveloppe financière budgétisée sur les comptes de la Wilaya ou du ministère de la Solidarité, comme le Croissant-Rouge, ont besoin de cette manne bienfaitrice pour atteindre les objectifs de leurs missions et opérations d'aide à ces nécessiteux qui sont, chaque année, plus nombreux de par l'érosion du pouvoir d'achat des ménages. Outre leurs aides directes, les bienfaiteurs s'investissent eux-mêmes dans cette solidarité par l'ouverture, voire la mise à la disposition des nécessiteux, de leurs structures propres qui deviennent des restaurants de la Rahma qui servent quotidiennement des centaines de repas. D'autres généreux donateurs à l'image des entreprises privées comme le concessionnaire automobile Racinauto, le groupe Eroe, les moulins El Fayçal ont pris en charge la circoncision d'enfants en association avec le Croissant-Rouge et les Scouts et amis des scouts de Tizi Ouzou, et ce par la prise en charge totale de tous les enfants inscrits sur la liste du comité de wilaya du CRA de Tizi-Ouzou et la distribution de couffins alimentaires à travers les différents quartiers de la ville de Tizi Ouzou et de sa périphérie. Il est aussi des donateurs et bienfaiteurs qui sont de petits commerçants ou de simples fonctionnaires qui font don de sucreries aux restaurants de la Rahma. Le Ramadhan devient ainsi, grâce à tous ces bienfaiteurs, un mois où la misère est momentanément oubliée. Si bien que pour ces nécessiteux il est souhaité que la solidarité et la générosité le soient douze mois sur douze.