« Je n'ai de comptes à régler avec personne et je respecte tous mes concurrents ». C'est en ces termes que le président de Tajamoû Amel el Djazaïr (TAJ-Rassemblement de l'espoir de l'Algérie), Amar Ghoul a clôturé, devant les membres du conseil national, le congrès constitutif de ce nouveau parti. Le leader de TAJ veut ainsi mettre un terme au différend qui l'oppose aux responsables de son ancien parti, le MSP, qui l'accusent de trahison. N'empêche, Amar Ghoul veut passer à une autre étape. Ainsi, dans le communiqué final sanctionnant la naissance du nouveau parti, les participants ont souligné l'importance « d'œuvrer à la consécration de l'égalité sociale » à travers la répartition équitable des richesses entre les citoyens et à la relance du développement. Les congressistes ont appelé à l'adoption d'une action de proximité durable qui permet de se rapprocher des citoyens et d'être à leur écoute ainsi qu'à la mobilisation des militants du parti en vue de concrétiser les principes du parti, issus du congrès. Les participants ont souligné leur soutien au programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant à concrétiser la réconciliation nationale, la stabilité et le développement durable. Ils ont, par ailleurs, mis en garde contre toute tentative visant à semer la zizanie dans le pays, appelant de ce fait à déployer tous les efforts pour réussir les prochaines échéances électorales. Dans son allocution à la clôture des travaux, Amar Ghoul a souligné que son parti œuvrera avec loyauté pour l'intérêt des citoyens et de la nation. Il a appelé les responsables de son parti à l'adoption d'une action sur le terrain pour tenter de trouver les solutions idoines aux problèmes des citoyens.