En effet, à dans une correspondance datée du 4 octobre, l'instance dirigée par Jacques Rogge rappelle que « le CIO n'a pas l'intention de s'immiscer dans les affaires du Comité olympique algérien, mais a le devoir de rappeler chacun à ses responsabilités ».Autrement dit, il n'empêche pas les membres de l'AG de demander le départ du Dr Hanifi, mais selon le CIO, cela doit se faire conformément aux statuts et règlements, c'est-à-dire pas avant la tenue de l'AGO. Mais la réaction du CIO ne semble guère altérer la détermination des « opposants » du Dr Hanifi, en premier lieu le président de la Fédération algérienne d'athlétisme, Badreddine Belhadjoudja. Contacté hier par nos soins, ce dernier s'est dit d'abord étonné par cette correspondance du CIO. « Je trouve que cette lettre du CIO est une aberration. Je ne comprends pas sur quel critère s'est basé le CIO pour prendre une telle position ? Pourtant, les règlements sont clairs. Dans toute organisation sportive, nationale ou internationale, il n'y a qu'un seul et unique organe suprême qui est habilité à décider de quoi que ce soit. C'est l'assemblée générale. A partir du moment où une motion a été adoptée par plus des deux tiers des membres de l'AG, demandant son départ, je pense que Hanifi ferait mieux de partir ». Le patron de la FAA, se montrant légaliste, dira : « Si j'etais a la place de Hanifi, je serai deja parti. Si un jour la majorité des membres de l'AG de la fédération algérienne d'athlétisme que je préside demandent mon départ, je le ferai sans le moindre problème ».