Initialement prévue le 15 juin dernier, la deuxième phase des essais techniques du tramway de Constantine s'est finalement déroulée, hier, en présence du ministre des Transports, Amar Tou. La délégation ministérielle a assisté à ces essais, jugés très concluants, à bord de l'une des rames du tramway qui est partie de la gare multimodale de Zouaghi pour arriver à l'université Mentouri, soit une distance de 4,7 km. « Je suis satisfait de ce qui a été réalisé. D'ici décembre, toute la voie au centre ville sera tracée. Toutefois, les aménagements latéraux, qui comprennent les routes et trottoirs, restent à encore réaliser, en plus des réseaux d'assainissement », a indiqué Amar Tou. Il a, en outre, affirmé que deux lignes de téléphériques sont actuellement à l'étude. Il a affirmé que les études de faisabilité sont en cours pour la réalisation de tramways dans plusieurs wilayas. « Les villes dont la population dépasse 500 000 habitants auront, en principe, leur tramway », a promis le ministre. En attendant, des études sont menées par les Espagnols pour l'extension du tramway des lignes gare multimodale-aéroport Mohamed-Boudiaf et Zouaghi-Ali Mendjeli. Les représentants du groupe Alstom ont annoncé, quant à eux, que l'entame des travaux pour l'extension de la gare multimodale à l'aéroport (sur une distance de 2,7 km) se fera au mois de mars, pour un délai de réalisation d'environ 15 mois. Le bureau d'étude espagnol procédera ensuite à une autre étude d'extension plus importante (environ 18 km), qui reliera la gare multimodale de Zouaghi à la commune de Khroub. A signaler que pour le reste des travaux de l'ensemble du tracé de la ligne 1 (Zouaghi-centre-ville), l'entreprise italienne Pizzarotti s'attelle actuellement à finaliser les travaux relatifs à la pose des équipements électroniques. Quant à la pose des rails, les travaux sont sur le point d'atteindre le centre-ville, à Kadour Boumedous. La livraison du tramway, à en croire les responsables, est prévue entre mai et juin 2013. Concernant les inondations qui ont touché Alger cette semaine et qui ont perturbé le passage du tramway, M. Tou a expliqué que ce problème n'est pas de son ressort. « Je ne suis pas responsable des regards d'égoûts et de l'état du réseau d'assainissement. Il faut poser la question au comité de pilotage local de ces projets », a-t-il lancé.