Le FFS est « le leader du changement politique pacifique en Algérie », a estimé, hier, à Bordj Bou-Arréridj, le premier secrétaire national de cette formation, Ali Laskri, au cours d'un meeting. La lutte du FFS pour provoquer le changement pacifique, qui doit, selon M. Laskri « aboutir à l'instauration d'une 2e république consacrant la souveraineté populaire », est « enracinée dans l'histoire du mouvement national et de la Révolution et remonte même au combat héroïque du héros de la région des Bibans, Mohamed El Mokrani ». Le premier secrétaire national du FFS, qui s'exprimait devant une foule nombreuse, a plaidé pour une « réhabilitation du rôle de l'élu » et pour la « dotation des collectivités locales de budgets suffisants qui doivent être dépensés en toute transparence et en toute indépendance dans le cadre d'une décentralisation des pouvoirs ». Considérant que l'Etat « n'a pas donné à ces élections locales l'importance qu'elles méritent », il a ajouté que les collectivités locales « n'ont pas bénéficié d'allocations budgétaires suffisantes leur permettant de faire face aux nombreux défis du développement local ». Revenant sur le caractère « tactique » de la participation du FFS à ces élections locales, M. Laskri a expliqué que son parti allait « faire le maximum possible avec les moyens dont il dispose » et que « ses militants persévéreront et ne se décourageront pas pour servir le pays et pour faire pression, afin de faire aboutir les aspirations des citoyens et obtenir la prise en charge de leurs préoccupations ». Le FFS se présente « pour la première fois de son histoire » dans 19 communes sur les 34 que compte la wilaya de Bordj Bou-Arrérridj, en plus de présenter une liste pour l'APW.