Pour le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, qui a animé, samedi dernier, la rencontre régionale de l'est du pays à la salle de conférence du complexe culturel Aïcha-Haddad de Bordj Bou Arréridj, établir le bilan des 50 années de l'indépendance serait un pas vers une nouvelle ère qu'il a nommé «la deuxième République». Pour M. Laskri, instaurer un changement pacifique dans le pays et mettre en place une deuxième République et une Assemblée constituante reste le seul moyen de faire sortir le pays du marasme auquel il est confronté depuis la confiscation du pouvoir en 1962. Dans ce contexte, M. Laskri a rappelé que le FFS est pour la construction d'un Etat moderne, pour la justice sociale, pour la sécurité et les droits de l'homme. Concernant les prochaines élections, le premier secrétaire du FFS a rappelé que l'indépendance de la justice est nécessaire pour l'organisation et le contrôle des élections «mais nous sommes encore dans un Etat de non-droit», dira-t-il. «Nous sommes dans des constitutions informelles qui ne contrôlent rien et s'ils veulent aller aux élections, ils ne pourront pas parce qu'elles sont contrôlées par s'hab chakara», ajoute-t-il. «Il faut des instances indépendantes pour veiller au bon déroulement des élections. Nous ne voulons pas que ce qui s'est passé en Libye se produise dans notre pays.»