Quels sont vos sentiments après votre élection à la tête de l'APC de Boufarik ? Je suis vraiment comblé par l'encouragement et le soutien des habitants de la ville de Boufarik, que je remercie au passage, qui m'ont accordé leur confiance. Peut-on connaître votre programme ? Mon plan d'action consiste d'abord à faire retrouver à la ville son cachet d'antan, c'est-à-dire accueillante et florissante. Actuellement, Boufarik est sans âme, elle a perdu tout son charme. Le chômage, le béton, l'informel...ont fait que la ville sombre dans le désordre et l'anarchie. Certes, il est très difficile d'y remédier, car la population jeune, surtout, a adopté ce mode de vie qui n'arrange que les gens qui activent dans l'opacité et l'anarchie. Avec l'aide de tout le monde, nous pourrons redresser la situation. Comment comptez-vous procéder ? La ville de Boufarik est connue par le sport et la culture. Ces deux aspects ont été bannis de la vie des Boufarikois. Une ville de plus de 90.000 habitants qui n'a pas une salle de cinéma, une bibliothèque ou un centre culturel, est pour moi une prison. Alors qu'avant, les événements culturels et sportifs étaient légion.