A défaut d'une majorité absolue en termes de nombre d'élus APC et APW, dans la wilaya de Tipasa, aucun parti, dont le candidat est en lice pour les élections sénatoriales prévues le 29 de ce mois, ne peut être sûr de décrocher le siège du Conseil de la nation à pourvoir dans cette circonscription. Dans ces joutes, quatre candidats se sont engagés, en l'occurrence Kerlil Mohamed du FLN, Chabni Mohamed du RND, Bellila Mouloud du MPA et Djerboua Djilali du Front El Moustakbal (FM). La course semble serrée et la concurrence promet d'être rude, si on se réfère uniquement aux jeux d'alliances qui se sont nouées et dénouées avant l'installation des APC et l'APW. Même si le FLN garde encore la majorité des sièges, soit 184 sur 499 que compte la wilaya, l'ex-parti unique ne s'assure pas une longueur d'avance suffisante devant ses concurrents, notamment le candidat du RND, son poursuivant direct avec 164 sièges, tandis que les deux autres prétendants en lice, à savoir ceux du MPA et du FM, peuvent s'assurer au départ uniquement 35 et 8 voix, soit les sièges arrachés par leurs partis politiques respectifs. Dans ce cas, pour avoir la majorité des 499 voix des élus locaux, chaque candidat se doit de tisser des alliances pour décrocher le siège à pourvoir dans la Chambre haute du Parlement. Chose qui ne semble pas du tout aisée, surtout pour les candidats du FLN et du RND. En 2009, Abdelkader Zehali, le candidat du FLN d'alors, a été élu grâce aux voix de son parti et celles du MSP, du FNA et du RCD, face au candidat du RND. Depuis le dernier renouvellement partiel du Conseil de la nation, la carte politique locale a plus ou moins changé. Rien ne présage que les coalitions scellées lors des élections de 2009 seraient de mise cette fois-ci. D'autant que les alliances formées pour la désignation des P/APC ont surpris plus d'un.