Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels en Algérie sera prochainement ouvert aux jeunes ressortissants établis à l'étranger, a annoncé, hier, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli. « Le Premier ministre a donné son aval pour l'installation d'un groupe de travail interministériel (Formation professionnelle, Intérieur, Finances et Education nationale), pour examiner la possibilité d'admettre, dès la rentrée de septembre 2013, des jeunes de l'immigration établis en France et ailleurs », a-t-il déclaré à l'APS, en marge d'une visite de travail au consulat d'Algérie à Grenoble. Pour le secrétaire d'Etat, il s'agit d'offrir, au vu de la crise économique que connaissent certains pays, notamment en Europe, des opportunités de formation gratuite aux enfants de l'immigration. « Une prise en charge complète leur sera assurée avec, en sus, une bourse d'étude et un programme adapté », a-t-il expliqué. L'objectif de cette démarche est de « renforcer l'attachement des membres de la communauté nationale à l'étranger au pays d'origine, notamment ceux des troisième et quatrième générations », a ajouté Sahli. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger a entamé, hier, une visite de travail de deux jours en France, consacrée essentiellement à l'évaluation de l'opération de délivrance du passeport biométrique, élargie, depuis mars dernier, à l'ensemble des 18 postes consulaires de l'Algérie en France. Sahli s'est, d'abord, rendu au consulat d'Algérie à Grenoble où il a procédé symboliquement à la remise des premiers passeports biométriques à des ressortissants algériens établis dans cette circonscription consulaire qui compte quelque 65 000 Algériens immatriculés. Il s'est rendu, dans l'après-midi à Lyon où il supervisera, aujourd'hui, l'opération biométrique, cette circonscription ayant été retenue comme l'un des sept postes consulaires pilotes algériens en France où l'opération a été lancée le 15 janvier dernier.