300 micro-entreprises, 13 départements ministériels et 9 organisations sous tutelle du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, et plusieurs établissements financiers prennent part à la 3e édition du Salem (Salon national de l'emploi) ouvert, hier, à la Safex. « Cet espace est consacré à la présentation des micro-entreprises créées par les jeunes promoteurs dans divers domaines, dans le cadre des dispositifs de création de postes d'emploi », a affirmé, hier, le ministre du secteur, Tayeb Louh, lors de l'inauguration du Salon et ce, en présence du directeur général de l'organisation internationale du travail (OIT), Guy Reader, le directeur général de l'organisation arabe du travail (OAT), Ahmed Mohamed Lokman, le secrétaire général l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et les représentants des pays prenant part aux travaux de la 40e session de la conférence arabe du travail qui se tiennent à Alger. Cette espace ouvert, sept jours durant, permettra aux professionnels et au grand public de voir et d'évaluer l'impact de la réalisation des programmes initiés par les pouvoirs publics pour la création des postes d'emploi et la lutte contre le chômage. Plusieurs domaines sont ciblés. Il s'agit des industries mécanique, métallique, électrique et électromécanique, de l'industrie du verre et de la céramique, des machines, des équipements et des services. Autant de domaines d'activités intéressant les jeunes, surtout ceux issus des centres universitaires et des établissements de la formation professionnelle. Le Salem fera connaître les compétences des exposants en matière d'ingénierie, de conseil de formation ainsi que des donneurs d'ordre dans tous les secteurs, à l'exemple les capacités de la sous-traitance, en vue d'étudier les opportunités d'affaires avec les nouveaux partenaires, et les fournisseurs en fonction de leurs besoins. Le ministre relève, dans ce contexte, l'engouement des jeunes pour la création de leur propre entreprise, d'autant que les dispositifs mis en place, sont exclusivement destinés à trois catégories : les diplômés universitaires, les diplômés des centres de la formation professionnelle et les jeunes n'ayant aucune qualification. « Les mentalités ont évolué. Les jeunes ne se contentent plus d'un salaire. Ils préfèrent construire leur entreprises », a souligné M. Louh. Cet intérêt a, d'ailleurs, abouti à la création de 100.000 micros entreprises en 2012. La CNAC enregistre, à elle seule, la création de plus de 34.000 micros entreprises dans le domaine agricole et des services au cours de l'année écoulée. Elle envisage, la création de 30.000 autres en 2013. « La majorité des jeunes promoteurs ayant investi dans le cadre de l'ANSEJ et de la CNAC, ont réussi leur projet, maîtrisé la gestion de leurs entreprises et sont parvenus à créer plusieurs postes d'emploi », a affirmé le ministre.