Cette œuvre, dont le travail est élaboré en épopée, se veut un grand voyage initiatique, qui nous confronte à la réalité des Hommes. Ici, se mélangent des histoires et des témoignages récoltés de divers milieux sociaux. Le spectacle écrit par Hocine Taïleb nous raconte la guerre, l'amour, le deuil, la quête d'identité, l'orgueil et l'hystérie. En tout cas, le travail d'Abbes Mohamed Islam est apparu comme un message d'une grande importance. La pièce est écrite sous forme théâtrale épique avec de la poésie, de la chanson et de la chorégraphie. Hocine Taileb, un artiste affable dont le parcours professionnel a été consacré à la culture en particulier à la direction de la culture dont il est la cheville ouvrière, est l'auteur d'une quinzaine de pièces et scénarios dont quelques uns ont été joués au théâtre ou à la télévision. Cet auteur a à son actif d'autres pièces dont « Ars El Mahroussa », interprétée par la troupe du TNA et l'association d'Ain El Benian, « Les Saisons 4 et 5 de Djeha » qui ont fait l'objet d'un feuilleton à la télévision algérienne sans oublier le film « Ghoutia » jouée à la TV. Hocine Taileb expliquera son amour pour le théâtre depuis son initiation dans la troupe de Kateb-Yacine à Bab El Oued quand il était jeune. En plus de l'écriture de scénarios pour les films et de pièces théâtrales, Hocine Taileb a fait partie de plusieurs jurys et a participé avec des pièces à la manifestation « Alger capitale de la culture arabe ». La Casbah d'Alger a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial à la 16e session du comité, en décembre 1992. La Casbah est communément appelée la zone comprenant la Casbah proprement dite (forteresse) et toute la vieille ville d'El- Djazaïr située entre ce fort et le bord de mer. En 1516, le corsaire turc Khaïr al-Din installe sa capitale à Alger. Il en fait une ville fortifiée en construisant d'imposants remparts, qui sont à l'origine de la Casbah. Il est important de savoir que six portes assurent la liaison entre la vieille ville, Alger, le port et le reste du pays. L'accroissement de la ville se traduit par un développement des espaces bâtis, notamment de maisons à étage. Même si, à l'époque, les Ottomans étaient présents le long d'une grande partie du littoral algérien, le pouvoir turc intervient peu dans les affaires locales d'Alger. Le bey Khaïr al-Din fait prospérer la ville en combinant la force militaire et le développement du commerce.