« Le ministère vient de valider la réalisation de 65 nouveaux projets dont 30 structures au niveau de la capitale. Nous comptons réceptionner 123 nouveaux projets d'ici la fin de l'année en cours, ce qui va augmenter la capacité d'accueil de 30.000 lits dont 2.000 lits à Alger », a affirmé M. Mohamed Benmeradi. Lors de sa tournée, il s'est rendu au chantier du « Forum El Djazaïr », à Moretti (Sidi Fredj) où il est question de réaliser un ensemble composé de quatre tours résidentielles de 23 étages, 15 villas, trois bâtiments destinés aux services médicaux, un centre commercial, un hôtel cinq étoiles et une marina. Le projet, confié à la société algéro-émiratie de promotion immobilière (Emiral), sera achevé au premier trimestre 2015. Son coût est de un milliard de dollars. Il a été question également de la présentation du plan d'aménagement des infrastructures relevant de l'Entreprise de gestion touristique (EGT) de Sidi Fredj. L'étude en cours de réalisation a été confiée à six bureaux d'étude algériens et français pour un montant de 18 milliards de centimes. Cette opération vise à rénover les hôtels El Marsa et El Manar, le centre touristique et le complexe Azur Plage. La durée prévisionnelle du chantier est de 24 mois à compter de la fin de l'étude, lancée en mars dernier pour une durée de 12 mois. Néanmoins, la réalisation de ce plan est contrariée par la présence des gens de la presse qui occupent une bonne partie de l'hôtel El Manar, transformé en résidence sécuritaire durant la décennie noire. « Le problème est posé avec acuité et nous devons trouver une solution », a estimé le ministre, qui rappelle que l'hôtel « El Manar fait partie des grands hôtels d'Alger mais il reste inexploité puisque 80% de ses capacités d'accueil sont destinés à l'hébergement sécuritaire ». « Nous allons insister auprès du Premier ministère pour trouver une solution », a assuré M. Benmeradi. Le ministre a inauguré, au cours de cette visite, deux hôtels privés à Alger centre et à Hussein Dey. Il a également donné le coup d'envoi des travaux de deux nouvelles infrastructures à Bab Ezzouar et Saïd Hamdine. Problème : les investisseurs privés ne sont pas du domaine touristique. « C'est pour cela que nous les orientons vers la signature de contrat de management avec les spécialistes du domaine afin d'assurer la réussite de leur investissement et la pérennité de leurs projets », a signalé M. Chaâlal, chargé de communication au ministère. Le ministre s'est rendu également à la Maison de l'artisanat d'Oued Koreiche à Alger où il s'est entretenu avec les artisans qui ont lancé un appel de détresse pour sauver ce secteur de la disparition. « Nous allons poursuivre la politique de l'accompagnement des artisans à travers la formation, l'acquisition de la matière première et des outils de production. Nous pensons aussi les organiser de façon à constituer des coopératives », a promis M. Benmeradi. Le secteur de l'artisanat constitue 5% de la main-d'œuvre algérienne.