Une année après les déclarations du premier responsable du secteur, à l'occasion du Sitev (Salon international du tourisme et des voyages), les appels d'offres nationaux et internationaux viennent d'être lancés pour la réhabilitation des hôtels publics. Les Entreprises de gestion touristique (EGT) de Sidi Fredj, de Zéralda, de Tipasa et de Tamanrasset ont procédé, il y a quelques jours, à la publication de ces appels d'offres par voie de presse. Ces appels d'offres ont pour but la sélection de bureaux d'études ou de groupements de bureaux d'études à l'effet de réaliser «une mission de diagnostic, d'études pour le confortement, la rénovation, l'extension, les nouvelles réalisations, l'équipement et la décoration, ainsi que l'accompagnement et le suivi des travaux devant aboutir à la modernisation et à la mise aux normes nationales en matière de classification». Cette opération concerne les hôtels El Manar, El Marsa, le Club de vacances Azur Plage, et le centre touristique dépendant de l'EGT Sidi Fredj, de même que les hôtels Mazafran, les Sables d'Or et le Centre touristique de Zéralda (village de vacances). Sont également concernés par cette opération d'envergure le centre touristique Matarès, le centre touristique Village (ex-CET) et le centre touristique Corne d'Or dépendant de l'EGT Tipasa, ainsi que l'hôtel Tidikelt à Aïn Salah dépendant de l'EGT de Tamanrasset. Les offres doivent comporter une offre technique et une offre financière. Les bureaux d'études intéressés doivent être qualifiés et agréés, pluridisciplinaires et disposant de références dans le domaine de la réhabilitation et de la modernisation des structures hôtelières. Ils sont invités à retirer le cahier des charges auprès des EGT concernées et à déposer leurs dossiers, toujours auprès de ces dernières. L'ouverture des plis techniques et financiers se tiendra le dernier jour de dépôt des offres en séance publique ouverte aux soumissionnaires ou leurs représentants aux sièges des EGT. Cette opération vient s'ajouter à beaucoup d'autres qui ont pour but la reconstruction de la destination Algérie qui était, dans le temps, prisée par les touristes étrangers. Le gouvernement, et pour relancer le tourisme dans notre pays, a mis en place des mesures incitatives pour encourager l'investissement dans ce créneau d'activité. En plus de la création de nouvelles ZET (Zones d'expansion touristique), de la construction de nouveaux établissements hôteliers pour combler le déficit en matière d'hébergement, d'autres mesures sont prises concernant la réhabilitation des structures déjà existantes au niveau de l'ensemble du territoire national. Des structures réalisées dans les années 70 et qui représentaient le fleuron de l'industrie hôtelière nationale. Aujourd'hui, ces infrastructures sont dans un état de délabrement avancé car n'ayant jamais bénéficié d'opération de rénovation depuis leur réalisation. Le temps est donc venu pour ces hôtels de se refaire une beauté et de se hisser aux standards internationaux. Une manière d'attirer plus de touristes étrangers et même nationaux, une clientèle qui devient de plus en plus exigeante pour ce qui est de la qualité des infrastructures d'hébergement et des prestations de services. Il faut rappeler que l'opération rénovation concerne tous les hôtels publics, dont 9 au Sud du pays. Elle coûtera la bagatelle de 70 milliards de dinars. B. A.