Longtemps classée par les instances de l'ONU comme une capitale peu pratique, notamment pour les touristes internationaux exigeants en matière de commodités et de convivialité, Alger doit, dans l'immédiat, renouer avec ses pratiques d'antan de ville accueillante et hospitalière. Longtemps classée par les instances de l'ONU comme une capitale peu pratique, notamment pour les touristes internationaux exigeants en matière de commodités et de convivialité, Alger doit, dans l'immédiat, renouer avec ses pratiques d'antan de ville accueillante et hospitalière. A titre d'exemple, la plupart des cafés de la capitale sont dépourvus de sanitaires propres alors que de nombreux hôtels nécessitent une meilleure qualité des services, à part les ‘'cinq toiles'' qui sont aux normes et standards internationaux. L'environnement et les rues doivent être mieux nettoyés sachant que la qualité de la vie doit être sensiblement améliorée. La wilaya d'Alger a pris conscience de cette impérieuse nécessité d'améliorer l'image de marque de la capitale. Ainsi, plus de 90 projets d'investissement dans le domaine touristique, totalisant une capacité d'accueil de 14 176 lits et de nature à créer 13 632 postes d'emploi, sont prévus dans la wilaya d'Alger, selon le directeur du Tourisme de la wilaya, Salah Bouakmoum. Celui-ci a indiqué à l'APS que « 10 hôtels (2 et 4 étoiles) ont été ouverts, dans le cadre des 28 projets de petits hôtels en cours de réalisation », précisant que « ces projets de structures touristiques sont susceptibles d'assurer 3.770 lits et de créer 3.753 nouveaux postes d'emploi, précisant que les 10 petits hôtels ouverts ont renforcé le parc hôtelier d'Alger de 719 lits et 641 nouveaux postes d'emploi ». Il souligne que « la suspension des travaux de certains projets d'hôtels par des raisons techniques et juridiques, voire des problèmes d'héritage, précisant que plusieurs de ces projets réalisés par des investisseurs, sont à même de générer 1.431 nouveaux postes d'emploi et de porter le nombre de lits à 2.852 ». Il poursuit : « Les projets touristiques destinés à la wilaya d'Alger s'inscrivent dans le cadre de l'opération d'expansion touristique, sachant que la majorité de ces projets sont réalisés par des investisseurs privés ». Les opérations d'embellissement de la capitale pour attirer plus de touristes entre dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur de touristique. Avec une merveilleuse baie, l'une des plus belles au monde, du soleil durant plus de neuf mois de l'année et une proximité des sites touristiques du nord du pays (Timgad, Tipasa…) Alger est en voie de réhabiliter sa vocation touristique. Les mesures incitatives accordées par les pouvoirs publics aux investisseurs sont de nature à dynamiser de nouveaux projets porteurs dans la capitale. Selon la wilaya d'Alger « ces investisseurs bénéficient d'aides financières de la part des autorités compétences, à savoir une baisse des taxes, telle la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cette initiative d'investissement dans le domaine touristique vise, notamment, à sensibiliser les professionnels et les partenaires, en les incitant à offrir un produit touristique de qualité, à travers le renforcement de la capacité d'accueil et d'hébergement et l'amélioration des prestations touristiques, conformément aux normes en vigueur, afin de satisfaire la clientèle ». Les périphéries et les banlieues d'Alger peuvent bénéficier des subventions et des aides octroyées par les instances wilayales. Ainsi, « pas moins de 22 projets d'investissement sont en cours d'étude, dont 18 ont bénéficié d'un accord de principe » a précisé Bouakmoum, soulignant que «ces projets sont susceptibles d'assurer 3.678 lits et de générer 4.698 postes d'emploi. La majorité de ces projets concerneront les communes de Dar el Beida, Bab Ezzouar, Zeralda, Sidi Fredj, la Casbah et Hussein Dey, outre les communes de Ben Aknoun, el Biar, Bir Mourad Raïs, el Mohammedia, el Harrach et Rouïba ». Le problème du foncier industriel doit également être réglé rapidement afin de multiplier les projets de construction dans le secteur touristique. L'agence ajoute qu'« après avoir insisté sur l'importance de la contribution des banques à la réalisation de ces projets, à travers la facilitation de l'accès des investisseurs aux crédits, le responsable a appelé les autorités locales à garantir les parcelles de terrain nécessaires pour abriter les nouvelles structures touristiques ». Il s'agit de rendre les promenades et les séjours à Alger plus agréables, mais encore faudra t-il dépolluer un peu plus l'air en astreignant les poids lourds et les bus à moins d'émanation d'oxyde de carbone. Ambitieux projets de l'entreprise émiratie ‘'Amiral'' à Moretti S'agissant du volet de l'investissement étranger, le directeur du tourisme de la wilaya a déclaré que « l'entreprise Emiratie "Amiral" a entamé la réalisation d'un projet touristique, portant sur la construction d'un port de plaisance (marina) et un hôtel haut de gamme, ainsi que des villas à Moretti ». Par ailleurs, « un autre port "marina" et une grande surface commerciale, ainsi que des espaces de loisirs, une station-service et autres structures touristiques sont en cours de réalisation par un investisseur national privé, dans la commune de Mohammadia », à savoir le magasin grandes surfaces ‘'Ardis'' qui devait ouvrir ses portes il y a bien longtemps. La réalisation de ces projets est à même de contribuer à réduire le déficit en structures hôtelières, dont souffre la capitale qui dispose actuellement de 151 hôtels et nécessite 20.000 nouveaux lits, a-t-il précisé, sachant que les hôtels de la capitale affichent souvent complet, notamment durant la saison estivale. Ces hôtels offrent, selon le même responsable, « plus de 9.250 chambres et près de 20.000 lits au niveau de la capitale, ainsi que 7.000 postes d'emploi en hôtellerie et dans les services touristiques». Dans l'optique d'accueillir 2,5 millions de touristes d'ici 2020, ces aménagements touristiques de la capitale visent, en fait, à rendre Alger comme une plaque tournante des touristes étrangers désireux de visiter le nord de l'Algérie (Bou Saâda, Biskra, El Djemila…). Concernant la réhabilitation de certains hôtels vétustes, Bouakmoum a souligné que « plusieurs responsables de structures touristiques ont entamé "sérieusement" les travaux de réhabilitation, conformément aux normes en vigueur dans le domaine ». La formation et le perfectionnement des employés figurent également dans la stratégie de rénovation des infrastructures touristiques d'Alger, car, des programmes de recyclage du personnel pour améliorer les services d'hôtellerie, à la demande des citoyens, sont aussi prévus. Ce responsable précise encore que la capitale mérite une attention particulière en matière de dynamisation touristique, puisqu'« un projet touristique, actuellement en cours de réalisation, qui s'inscrit dans le cadre des efforts visant à faire de la façade maritime d'Alger un pôle touristique » précisant qu'il a trait « à la réhabilitation de la bande littorale de la capitale, à travers la réalisation de structures touristiques et de restaurants de luxe, outre l'aménagement d'espaces pour effectuer des randonnées en mer ». Pour mieux changer l'image de marque de la capitale et la transformer en ville hautement touristique, la coopération et la collaboration du ministère du Tourisme et de l'Artisanat sont plus que nécessaires. A titre d'exemple, la plupart des cafés de la capitale sont dépourvus de sanitaires propres alors que de nombreux hôtels nécessitent une meilleure qualité des services, à part les ‘'cinq toiles'' qui sont aux normes et standards internationaux. L'environnement et les rues doivent être mieux nettoyés sachant que la qualité de la vie doit être sensiblement améliorée. La wilaya d'Alger a pris conscience de cette impérieuse nécessité d'améliorer l'image de marque de la capitale. Ainsi, plus de 90 projets d'investissement dans le domaine touristique, totalisant une capacité d'accueil de 14 176 lits et de nature à créer 13 632 postes d'emploi, sont prévus dans la wilaya d'Alger, selon le directeur du Tourisme de la wilaya, Salah Bouakmoum. Celui-ci a indiqué à l'APS que « 10 hôtels (2 et 4 étoiles) ont été ouverts, dans le cadre des 28 projets de petits hôtels en cours de réalisation », précisant que « ces projets de structures touristiques sont susceptibles d'assurer 3.770 lits et de créer 3.753 nouveaux postes d'emploi, précisant que les 10 petits hôtels ouverts ont renforcé le parc hôtelier d'Alger de 719 lits et 641 nouveaux postes d'emploi ». Il souligne que « la suspension des travaux de certains projets d'hôtels par des raisons techniques et juridiques, voire des problèmes d'héritage, précisant que plusieurs de ces projets réalisés par des investisseurs, sont à même de générer 1.431 nouveaux postes d'emploi et de porter le nombre de lits à 2.852 ». Il poursuit : « Les projets touristiques destinés à la wilaya d'Alger s'inscrivent dans le cadre de l'opération d'expansion touristique, sachant que la majorité de ces projets sont réalisés par des investisseurs privés ». Les opérations d'embellissement de la capitale pour attirer plus de touristes entre dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur de touristique. Avec une merveilleuse baie, l'une des plus belles au monde, du soleil durant plus de neuf mois de l'année et une proximité des sites touristiques du nord du pays (Timgad, Tipasa…) Alger est en voie de réhabiliter sa vocation touristique. Les mesures incitatives accordées par les pouvoirs publics aux investisseurs sont de nature à dynamiser de nouveaux projets porteurs dans la capitale. Selon la wilaya d'Alger « ces investisseurs bénéficient d'aides financières de la part des autorités compétences, à savoir une baisse des taxes, telle la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cette initiative d'investissement dans le domaine touristique vise, notamment, à sensibiliser les professionnels et les partenaires, en les incitant à offrir un produit touristique de qualité, à travers le renforcement de la capacité d'accueil et d'hébergement et l'amélioration des prestations touristiques, conformément aux normes en vigueur, afin de satisfaire la clientèle ». Les périphéries et les banlieues d'Alger peuvent bénéficier des subventions et des aides octroyées par les instances wilayales. Ainsi, « pas moins de 22 projets d'investissement sont en cours d'étude, dont 18 ont bénéficié d'un accord de principe » a précisé Bouakmoum, soulignant que «ces projets sont susceptibles d'assurer 3.678 lits et de générer 4.698 postes d'emploi. La majorité de ces projets concerneront les communes de Dar el Beida, Bab Ezzouar, Zeralda, Sidi Fredj, la Casbah et Hussein Dey, outre les communes de Ben Aknoun, el Biar, Bir Mourad Raïs, el Mohammedia, el Harrach et Rouïba ». Le problème du foncier industriel doit également être réglé rapidement afin de multiplier les projets de construction dans le secteur touristique. L'agence ajoute qu'« après avoir insisté sur l'importance de la contribution des banques à la réalisation de ces projets, à travers la facilitation de l'accès des investisseurs aux crédits, le responsable a appelé les autorités locales à garantir les parcelles de terrain nécessaires pour abriter les nouvelles structures touristiques ». Il s'agit de rendre les promenades et les séjours à Alger plus agréables, mais encore faudra t-il dépolluer un peu plus l'air en astreignant les poids lourds et les bus à moins d'émanation d'oxyde de carbone. Ambitieux projets de l'entreprise émiratie ‘'Amiral'' à Moretti S'agissant du volet de l'investissement étranger, le directeur du tourisme de la wilaya a déclaré que « l'entreprise Emiratie "Amiral" a entamé la réalisation d'un projet touristique, portant sur la construction d'un port de plaisance (marina) et un hôtel haut de gamme, ainsi que des villas à Moretti ». Par ailleurs, « un autre port "marina" et une grande surface commerciale, ainsi que des espaces de loisirs, une station-service et autres structures touristiques sont en cours de réalisation par un investisseur national privé, dans la commune de Mohammadia », à savoir le magasin grandes surfaces ‘'Ardis'' qui devait ouvrir ses portes il y a bien longtemps. La réalisation de ces projets est à même de contribuer à réduire le déficit en structures hôtelières, dont souffre la capitale qui dispose actuellement de 151 hôtels et nécessite 20.000 nouveaux lits, a-t-il précisé, sachant que les hôtels de la capitale affichent souvent complet, notamment durant la saison estivale. Ces hôtels offrent, selon le même responsable, « plus de 9.250 chambres et près de 20.000 lits au niveau de la capitale, ainsi que 7.000 postes d'emploi en hôtellerie et dans les services touristiques». Dans l'optique d'accueillir 2,5 millions de touristes d'ici 2020, ces aménagements touristiques de la capitale visent, en fait, à rendre Alger comme une plaque tournante des touristes étrangers désireux de visiter le nord de l'Algérie (Bou Saâda, Biskra, El Djemila…). Concernant la réhabilitation de certains hôtels vétustes, Bouakmoum a souligné que « plusieurs responsables de structures touristiques ont entamé "sérieusement" les travaux de réhabilitation, conformément aux normes en vigueur dans le domaine ». La formation et le perfectionnement des employés figurent également dans la stratégie de rénovation des infrastructures touristiques d'Alger, car, des programmes de recyclage du personnel pour améliorer les services d'hôtellerie, à la demande des citoyens, sont aussi prévus. Ce responsable précise encore que la capitale mérite une attention particulière en matière de dynamisation touristique, puisqu'« un projet touristique, actuellement en cours de réalisation, qui s'inscrit dans le cadre des efforts visant à faire de la façade maritime d'Alger un pôle touristique » précisant qu'il a trait « à la réhabilitation de la bande littorale de la capitale, à travers la réalisation de structures touristiques et de restaurants de luxe, outre l'aménagement d'espaces pour effectuer des randonnées en mer ». Pour mieux changer l'image de marque de la capitale et la transformer en ville hautement touristique, la coopération et la collaboration du ministère du Tourisme et de l'Artisanat sont plus que nécessaires.