Le membre de l'actuel bureau fédéral de la Fédération algérienne de ski et de sports de montagne, Aliane Khelfa, a précisé hier que le mur d'escalade n'a pas été fermé sans raison. « Nous avons été fustigés injustement. Il faut qu'on sache que le mur d'escalade répond à des normes. Nous ne pouvons en aucun cas prendre le risque, en le rouvrant aux athlètes, alors qu'il n'a pas été inspecté par un spécialiste. Il faut des visites périodiques avant que le mur ne soit opérationnel. Malheureusement, nous n'avons trouvé aucun document concernant ce point. A cela s'ajoute la disparition du matériel » nous a-t-il fait savoir. Concernant les accusations de marginalisation, le jeune membre fédéral estime que c'est encore trop tôt de juger un BF qui a entamé sa mission depuis moins de deux mois. « On a parlé du stage d'équipeurs et d'ouvreurs de voie dans lequel il y a eu du favoritisme. Je précise que seulement huit éléments pouvaient être pris en charge. De ce fait, nous avons pris des athlètes des wilayas qui ont un projet de mur, comme Béjaia, Sétif et Blida. D'Alger, deux formateurs ont été retenus. Ils sont susceptibles de gérer plus tard le mur d'escalade », explique-t-il. A propos des activités du nouveau BF, Khelfa a souligné que ce ne fut pas une sinécure de « remettre la machine en marche ». « Ceux qui ne cessent de nous critiquer doivent savoir qu'il y a eu un retard dans la passation de consignes. A cela s'ajoute la consommation d'une grande partie du budget de cette saison par le président sortant. En plus d'un stage de formation, nous avons organisé un open de ski. Nous avons annulé le championnat d'escalade pour les raisons que j'ai déjà évoquées. » Interrogé sur les priorités du nouveau BF, à sa tête le président Amar Kadouche, Khelfa dira : « Nous allons travailler d'arrache-pied pour une formation massive et l'ouverture d'infrastructures de base. Nous ne pouvons espérer à des résultats au niveau international sans moyens humains et matériels ».