« Comment positionner les entreprises autrichiennes sur le marché algérien ? », c'est la question que se posent les responsables autrichiens qui ont organisé, mercredi dernier, une rencontre, à l'ambassade d'Autriche à Alger, entre les représentants de leurs entreprises et filiales et ceux du Forum des chefs d'entreprise (FCE), du ministère de l'Industrie, ainsi que de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi). En présence de l'ambassadrice, Mme Aloisia Wörgetter, la mission économique autrichienne à Alger a fait part d'un « plan détaillé » pour renforcer les relations entre les acteurs économiques des deux pays. L'Autriche dispose, selon des chiffres fournis par la mission économique, « d'une douzaine de filiales en Algérie et de 60 représentants de firme ». De plus, « 300 entreprises autrichiennes sont en contact régulier avec leurs partenaires en Algérie ». On parle de « trois nouveaux investissements qui seront concrétisés durant l'année 2013 ». Les discussions avec le patron du FCE, Réda Hamiani, la directrice de la promotion de l'investissement à l'Andi, Mme Benmayouf, ainsi que le DG de la promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie, Ferroukhi, ont porté sur la stratégie de transfert de savoir-faire entre l'Autriche et l'Algérie, l'utilisation des atouts du marché local, notamment la main-d'œuvre pour réussir « un partenariat durable ». Le volume des échanges entre les deux pays est, semble-t-il, satisfaisant, selon les déclarations de Markus Haas, conseiller commercial auprès de l'ambassade. Les exportations vers l'Algérie ont atteint le chiffre de 300 millions d'euros contre 200 millions d'importations. Les hommes d'affaires autrichiens connaissent bien le marché algérien où ils sont actifs « depuis des décennies déjà » mais il s'agit de « renforcer cette position ». A ce titre, une mission économique autrichienne est attendue en Algérie les 28 et 30 septembre prochain.