Les performances enregistrées en termes de production ont dépassé les prévisions. La production de pomme de terre d'arrière saison, de primeur et une partie de saison a atteint 32 millions de quintaux contre 27,13 millions de quintaux l'année dernière alors que l'objectif global tracé dans la cadre es contrats de performance était de l'ordre de 31,6 millions de quintaux. Sur le podium, trois wilayas : El Oued avec 27% de la production nationale, Aïn Defla (22%) et Mostaganem (11%). Belle performance pour la filière des viandes blanches. La production a atteint 3,2 millions de quintaux au cours des trois trimestres de la présente campagne contre 2,62 millions lors des trois premiers trimestres de 2012. L'objectif assigné était de 3,1 millions quintaux. En tête de classement, Batna avec 10% de la production nationale, Bouira (9%) et Tlemcen (6%). Autre filière : les dattes. La production a avoisiné, au cours de cette campagne, 8,5 millions de quintaux contre 7,89 l'année dernière alors que l'objectif retenu au titre des contrats de performance est de 8,3 millions de quintaux. Le duo Biskra avec 38% et El Oued (25%) a réalisé à lui seul 63% de la production nationale. Enfin la filière oléicole qui a enregistré une production de 5,8 millions de quintaux contre 3,92 millions de quintaux l'année précédente pour un objectif global retenu au titre des contrats de performance de 5,2 millions de quintaux. Les wilayas de Bejaia, Tizi Ouzou, Mascara et Relizane totalisent 39% de la production nationale d'olives à huile. Défis et exigence Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural s'est dit satisfait des performances enregistrées. Toutefois, il n'a pas omis de fixer une nouvelle feuille de route. D'abord, la filière céréalière. Pour Rachid Benaïssa, il est possible d'aller vers une production de 30 quintaux par hectare (q/ha) d'ici cinq ans après avoir été de 18 q/ha 2013. Pour la pomme de terre, le premier responsable de secteur fixe la barre à 60 millions de quintaux à court terme. En 2012, la production était de l'ordre de 42 millions de quintaux. Pour le cheptel ovin et les agrumes, le ministre exige plus d'efforts pour améliorer les scores déjà encourageants. Pour les défis, le ministre a plaidé pour une meilleure implication du monde universitaire dans l'agriculture, notamment dans le cadre du programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique (PRCHAT). M. Benaïssa ne le cache pas, le rythme actuel est lent d'où la nécessité d'accélérer la cadence. Le recours à l'encadrement technique et scientifique aussi bien dans la plantation que dans la récolte est sollicité. Sur un autre volet, le ministre a indiqué que la productivité est en continuelle amélioration, en quantité et en qualité. Il a promis de mener la vie dure aux barons du marché des produits agricoles. Pour lui, il n'y a aucune raison valable pour qu'il y ait des hausses des prix. Il a fait savoir que des stocks importants de viandes blanche et rouge seront mis sur le marché durant le mois de ramadhan pour enrayer la flambée des prix de ces produits.