Depuis l'arrivée de Florentino Perez à la présidence du club en 2000, le Real Madrid se fait remarquer sur le marché des transferts. En une décennie, le club de la capitale espagnole a dépensé plus d'un milliard d'euros. Florentino Perez avait été élu grâce à sa promesse qui consistait à faire venir au moins un joueur de classe mondiale lors de chaque mercato. La période des Galactiques pouvait commencer. Luis Figo et Claude Makelele arrivaient lors de la première inter-saison et le club investissait au total 122 millions d'euros avec le recrutement de Munitis, Flavio et Solari. Ensuite, c'est Zidane (72 millions d'euros) qui rejoignait la Maison Blanche en 2001. Puis Ronaldo (45 millions d'euros) cédait aux avances madrilènes en 2002 avant qu'en 2003, David Beckham (35 millions d'euros) ne quitte Manchester United. La saison 2004-2005 voyait le Real accueillir une nouvelle fournée de joueurs avec Sergio Ramos, Julio Baptista, Robinho ou encore Cassano pour un total de 96 millions d'euros. L'arrivée de Ramon Calderon en 2005 à la tête du club augmentait davantage le rythme avec une enveloppe de 105 millions d'euros pour Van Nistelrooy, Gago, Diarra, Cannavaro, Emerson et Higuain. L'année suivante, Robben, Sneijder, Drenthe, Pepe et Heinze ralliaient la capitale espagnole pour un total de 117 millions d'euros. Puis ce fut au tour de Lassana Diarra, Van der Vaart, Garaay et Huntelaar de garnir les rangs merengues pour 64 millions d'euros. En mal de titres, le Real rappelle Florentino Perez à la présidence en 2009 et 254 millions sont investis pour faire venir Cristiano Ronaldo, Kaka, Benzema, Xabi Alonso ou encore Albiol. “Nous avons besoin de dépenser en un an ce que normalement nous devons débourser en trois saisons”, justifiait à l'époque le président madrilène dans Marca. Cette année, José Mourinho, le nouvel entraîneur, s'est montré très économe avec “seulement” 53 millions d'euros dépensés pour Di Maria, Khedira, Pedro Leon et Canales. Nul doute que la campagne de recrutement 2010/2011 n'est donc pas encore finie.