Alors qu'il est convenu avec les Américains de construire surtout des logements, avec les Portugais, il sera question de la conception, de la fabrication et de la réalisation d'ouvrages destinés à l'aval pétrolier (stockage d'hydrocarbures) ainsi que de couvertures autoportantes et d'habillage pour tous types de bâtiments industriels. « L'habillage sera destiné à toutes sortes d'infrastructures industrielles pour commencer et ensuite, il sera élargi aux complexes sportifs, socio-éducatifs et administratifs », a expliqué, hier, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, à l'occasion de la cérémonie de signature de deux partenariats entre le groupe Batimetal et deux entreprises portugaises, Amal et Cober Metal. Le premier pacte en partenariat avec l'entreprise Amal, auquel s'associe également l'Entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie, consiste en la mise en service d'une usine à Aïn Defla pour la conception, la fabrication et la réalisation des équipements de l'aval pétrolier. Le deuxième partenariat, avec l'entreprise portugaise Cober Metal, comprend la mise en service d'une usine, à Sidi Amer, pour la conception, la fabrication et la réalisation de couvertures autoportantes et d'habillage industriel. Ces couvertures seront réalisées à partir de profilage de bobines prélaquées, très légères, entièrement préfabriquées en usine et assemblées sur site. Le programme d'investissement de ce projet s'appuie sur une capacité annuelle de 500.000 m2 de couvertures et de 600. 000 m2 d'habillage. Les partenaires s'engagent à entrer en activité quatre mois après la réception des équipements. « Dans six mois, les équipements seront réceptionnés », a souligné Boudjemaâ Talai, P-DG du groupe Batimetal, signalant que le management sera assuré par les Portugais. Toutefois, toutes les catégories professionnelles des deux projets bénéficieront d'un programme de formation afin d'assurer un meilleur transfert technologique. La formation englobera l'engineering notamment, la fabrication et le montage. « Les infrastructures des usines existent déjà. Nous investissons plutôt dans les équipements, 1,3 à 1,5 milliard de dinars pour les deux projets. Les usines seront modernisées et mises à niveau aux normes internationales », conclut Youssef Lahlou, président de la Société de gestion et des participations (SGP).