Un changement qui donnera, selon lui, un nouveau souffle à l'équipe gouvernementale pour exécuter le programme du quinquennal. Mais pour le président du FNA, Moussa Touati, ce changement ministériel n'a pas été programmé dans l'objectif de relancer l'économie nationale du pays. « Nous ne voyons pas de changement, à l'instar des autres remaniements ministériels. C'est un ancien-nouveau gouvernement », a estimé le président du FNA. « Nous allons voir si le nouveau gouvernement va mettre sur la table le dossier de la mauvaise gestion des institution de l'Etat, celui surtout de la corruption et le bouillonnement du front social », précise M. Touati. Quant au président du parti Adala, Abdellah Djabalah, il a déjà fait une lecture politique de ce changement « surprise » des membres du gouvernement en critiquant cette situation qui n'est pas au bénéfice des Algériens. Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, estime, lui, que les changements structurels opérés par le président de la République dans le gouvernement, le Conseil constitutionnel et l'administration, ne sont que le prolongement d'une opération planifiée. Sofiane Djilali, à travers un communiqué rendu public, lance un appel « aux patriotes de tous bords » pour transcender leurs différences et fonder une coalition large et responsable, pour éclairer l'opinion publique sur les enjeux à venir, rassurer nos partenaires et peser de tout leur poids sur la suite des événements. De son côté, le SG du parti Nahda, Fatah Rebai, estime que changement du gouvernement n'est pas celui que le peuple a souhaité. Selon lui, des ministres ont prouvé leur incapacité dans la gestion de leur département et le vrai changement doit être radical.