Lors de ce conclave, organisé à l'initiative de Mohamed Raouraoua, il sera notamment question de débattre des difficultés entravant l'expérience professionnelle en Algérie qui en est à sa quatrième saison. Ainsi, les présidents des clubs vont pouvoir saisir l'occasion de faire part des difficultés qu'ils rencontrent dans la gestion du modèle professionnel notamment sur le plan financier. Et pour cause, en dépit de nombreuses rencontres similaires, la majorité des présidents de club ne cessent de contester « la non-tenue par les pouvoirs publics de leurs engagements en matière d'accompagnement du projet de professionnalisme ». L'aspect infrastructurel constitue également un autre handicap, sachant qu'aucun club ne dispose encore de son propre centre de formation. Pourtant, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, avait promis, dernièrement, que les travaux de construction des centres de formation pour les clubs concernés démarreront avant « la fin du mois de décembre prochain », après avoir réglé tous les problèmes administratifs ayant trait aux terrains destinés à accueillir ces infrastructures. Lors de cette réunion, le premier responsable du football algérien devrait aussi trancher avec les clubs engagés dans les différentes coupes africaines (ESS, USMH, USMA et CSC) sur la participation de ces derniers dans ces épreuves. Faut-il rappeler qu'il y a quelques semaines, Raouraoua avait suggéré aux clubs algériens de geler « pour une période déterminée » leur participation dans les compétitions africaines, arguant que « les conditions ne sont pas encore réunies pour s'illustrer sur la scène continentale ».