Réputée pour sa vitalité, connue pour être une région de bâtisseurs, la wilaya de Sétif, la plus peuplée du pays après la capitale, est aujourd'hui résolument tournée vers l'avenir et s'emploie à donner tout son sens au triptyque : développement durable, bonne gouvernance et satisfaction des besoins des générations futures. Aucun secteur n'échappe à la dynamique de développement tous azimuts imprimée à cette wilaya dont la position géographique, au confluent des quatre points cardinaux, au cœur d'un bassin démographique de plus de six millions d'habitants, en fait un carrefour économique, industriel et commercial de premier plan. Ses hautes plaines et leurs terres noires si fécondes qui firent de cette wilaya, durant la période coloniale, le grenier de la France, ses montagnes du nord et leur arboriculture si généreuse et l'hospitalité légendaire de ses habitants ont fait de la région de Sétif la terre de prédilection de populations venues de divers horizons. Aujourd'hui peuplée de plus de 1,5 million d'habitants, cette wilaya de 6.549,6 km2, où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectue aujourd'hui une visite d'inspection, ambitionne, légitimement, à l'orée du troisième millénaire, de consolider son statut de pôle régional d'excellence et de compétitivité. Les grands transferts hydrauliques : projet du siècle Même si dans les faits, l'effort de développement de la wilaya de Sétif ne s'est jamais interrompu, y compris lors des années difficiles traversées par l'Algérie au double plan économique et sécuritaire, une impulsion nouvelle et décisive, marquée par l'inscription de grands projets structurants aux impacts socioéconomiques considérables, a été donnée à cette région en 1999. Parmi ces projets, le premier qui se détache est sans conteste celui des grands transferts hydrauliques, conçu pour acheminer vers la wilaya de Sétif plus de 300 millions de mètres cubes par an d'eau à partir du barrage d'Ighil Emda (Kherrata, Béjaïa) vers un nouveau barrage à Mahouane, près de Sétif, et depuis l'ouvrage d'Erraguène (Jijel) vers le nouveau barrage de Draâ Eddis (El Eulma) via un système de conduites et de tunnels. Il s'agit là d'un des plus importants projets que l'Algérie ait lancé depuis l'indépendance. Un investissement public de 130 milliards de dinars, soit l'équivalent d'un milliard d'euros, y a été consenti. Grâce à cette immense réalisation, 40.000 ha de terres agricoles supplémentaires, essentiellement céréalières, seront irriguées, en plus de la fourniture de l'eau potable au bénéfice d'une population de 1,3 million d'habitants. Avec ces grands transferts, la production agricole devrait être quintuplée dans la wilaya de Sétif, tout en réduisant la jachère, et permettra d'augmenter la production nationale de l'ordre de 20%, en plus de l'impact sur l'emploi (100.000 postes de travail dans l'agriculture seront créés). Habitat, enseignement supérieur, jeunesse et sports, santé et industrie, les autres maillons forts du développement Les secteurs de l'habitat, avec l'inscription de 97.130 logements, tous segments et tous programmes confondus, de l'enseignement supérieur, avec la réalisation d'un second pôle universitaire (Sétif 2) dans la nouvelle zone urbaine El Hidhab (un pôle accueillant aujourd'hui 24.000 étudiants), de la jeunesse et des sports avec l'Ecole nationale des sports olympiques, le futur complexe sportif de 50.000 places et l'aura retrouvée de l'Entente sportive sétifienne, de la santé avec le pôle médical d'El Bez, son centre anticancer et son hôpital Mère et Enfant, et l'industrie avec le pullulement d'unités industrielles sont les autres maillons forts de l'essor de cette wilaya. Une wilaya de plus en plus ouverte sur le monde extérieur grâce à la rigueur de l'Université Ferhat-Abbas et ses multiples partenariats avec des universités étrangères et aussi à l'aéroport du 8-Mai 1945 qui, bientôt, pourra accueillir de gros porteurs à la faveur de l'extension de sa piste. Une wilaya où le réseau routier est l'un des plus denses du pays avec un segment de l'autoroute Est-Ouest de 75 km, 634,5 km de routes nationales, 698,75 km de chemins de wilaya et 1.199,24 km de chemins communaux en attendant la réalisation, à Sétif, du tramway. Une wilaya, enfin, qui poursuit avec détermination sa métamorphose pour se mettre au diapason des attentes de ses habitants et du pays tout entier, grâce à un programme de développement soutenu par un investissement public, entre 1999 et 2013, de près de 350 milliards de dinars dont 167 milliards au seul titre du plan quinquennal 2010-2014.
