• Oran : Clôture de la 5ème édition de «dourouss Mohammadia» La 5ème édition des causeries religieuses "dourouss Mohammadia", abritée durant deux semaines par la zaouïa "Belkaidia El Hebria", située dans la localité de Sidi Maarouf (est d'Oran), a pris fin dans la soirée de jeudi à vendredi en présence du ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul. Cette manifestation religieuse consacrée à la science sous le slogan du verset coranique "ceux qui craignent Dieu parmi ses serviteurs, les savants" a vu la présentation de 30 conférences traitant de divers aspects et thèmes liés aux sciences et au savoir. Organisée à l'occasion du mois de Ramadhan, l'édition a été rehaussée par une large participation d'éminents penseurs, savants, exégètes de douze pays arabes et européens, en l'occurrence Algérie, Tunisie, Soudan, Maroc, Syrie, Yémen, Jordanie, Liban, Egypte et France. La Turquie et l'Italie y prennent part pour la première fois. Les conférenciers ont traité lors de cette édition de plusieurs thèmes liés à la place dévolue à la science et les savants dans le Saint Coran et la Sunna, à la responsabilité des savants et les contributions des savants musulmans quant à l'évolution des sciences et des civilisations humaines à l'instar des civilisations occidentales. Des modèles de la grande crainte de Dieu par les savants et l'assimilation parfaite de la charia musulmane à la lumière du fiqh, l'enseignement, la réflexion, la recherche et la découverte ont été abordés dans les communications. Les orateurs ont présenté des lectures et méditations dans le miracle scientifique dans le Coran et les analyses des textes démontrant la place qu'occupe la science en Islam. • Tizi-Ouzou : Les jouets investissent la rue Comme chacun le sait, la fête de l'Aïd est avant tout celle des enfants. C'est carrément la saignée pour leurs parents avec l'achat de nouveaux habits mais aussi de nouveaux jouets. Le jouet est devenu de ce fait un créneau juteux pour les nombreux commerçants occasionnels qui se mettent au diapason des événements religieux tel le Maoulid Ennabawi, pour les pétards et autres produits pyrotechniques. Comme ils le font pour ces derniers produits, ils ont investi pratiquement tous les trottoirs du centre-ville de Tizi-Ouzou principalement au niveau de l'ancienne mairie où ils sont cinq «commerçants» à se partager pratiquement tous les espaces avec des étals énormes où l'on trouve tous les jouets et autres gadgets de Taiwan, de Chine, d'Inde et du Pakistan fabriqués de surcroît par des enfants esclaves. Le paradoxe de la modernité qui fait que le bonheur de certains enfants est fait sur le dos des autres dans des conditions déplorables. Rachid Hammoutène.