La sécurité arabe passe par un dialogue et une coordination étroite entre l'Algérie et l'Egypte, a indiqué, jeudi dernier à Alger, le vice-ministre égyptien aux Affaires arabes, Nacer Kamel. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le responsable égyptien a affirmé que l'Algérie et l'Egypte étaient face à « une responsabilité historique » concernant la sécurité dans le monde arabe, notamment à la lumière des défis qui se posent à la région sur les plans sécuritaire, politique et stratégique. Après avoir indiqué que sa visite en Algérie s'inscrivait dans le cadre des préparatifs à la visite du ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmi prévue le 5 janvier à l'invitation de son homologue algérien, Nacer Kamel a évoqué plusieurs questions prioritaires pour les deux pays. Il a notamment abordé le dossier syrien qu'il a qualifié de « tragédie syrienne », le processus de paix au Proche-Orient et les voies et moyens d'aider la Libye à recouvrer sa stabilité et à aller de l'avant. Les mécanismes de coopération entre l'Algérie et l'Egypte tels la haute commission mixte et le comité politique de suivi « sont stables » et ne nécessitent pas la création de nouveaux mécanismes, mais plutôt la consolidation de la coordination et de la concertation pour décider des étapes à suivre dans tous les secteurs, a estimé le responsable égyptien. Il a indiqué, par ailleurs, que l'Algérie et l'Egypte « sont deux forces importantes dans le monde arabe et en Afrique ».