C'est ce que nous a déclaré le commandant Farouk Achour, chef du bureau d'information et de sensibilisation au niveau de la direction générale de la Protection civile, à Dar El Beida. Notre interlocuteur a souligné que ces accidents ont causé également 24 blessés. Interrogé sur les raisons des sinistres, le représentant de la protection civile dira que « les collisions viennent en tête, suivies de renversements et de dérapage ». Ce chiffre a augmenté par rapport à l'an dernier. Le nombre de décès a presque doublé. Le commandant a fait savoir que « durant la première semaine du mois de Ramadan de l'année dernière, les services de la Protection civile ont enregistré pas moins de 60 accidents causant 43 morts et 122 blessés ». Il affirme également que la majorité des accidents sont enregistrés pendant les heures qui avoisinent l'heure du f'tour. Mais d'une manière globale et selon ce que nous voyons tous les jours, les raisons principales de cette hécatombe ne sont pas à chercher dans l'état du parc automobile national ou du réseau routier, mais dans la banalisation d'une conduite suicidaire qui ignore tout respect du code de la route. L'élément humain demeure, en effet, le principal facteur des accidents, et ce, en raison de comportements irresponsables. Ces conduites engendrent plus de 4000 morts annuellement.