Avec l'annonce, hier, de la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'élection présidentielle du 17 avril, le nombre de postulants à ce scrutin, dont l'opération de dépôt de dossier de candidature expirera le 4 mars, a atteint la centaine. Auparavant, la candidature du président Bouteflika avait été annoncée, depuis Oran, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Jusqu'à présent, une centaine de personnes ont déjà annoncé leur intention de se porter candidat à la magistrature suprême du pays, dont d'anciens chefs de gouvernement, des responsables de partis politiques, de simples citoyens et des membres de la communauté algérienne installés à l'étranger. Le corps électoral avait été convoqué par le président de la République le 17 janvier dernier. A partir de la convocation du corps électoral, les postulants à la candidature ont un délai de 45 jours pour déposer leur dossier auprès du Conseil constitutionnel qui statuera sur leur validité ou pas, dans un délai de dix jours. Les candidats sont tenus, conformément à l'article 139 de la loi de janvier 2012, de présenter des signatures d'électeurs ou d'élus. Le candidat doit, ainsi, présenter soit une liste comportant au moins 600 signatures individuelles de membres élus d'Assemblées populaires communales, de wilaya ou parlementaires et réparties au moins à travers 25 wilayas, soit une liste comportant 60.000 signatures individuelles au moins d'électeurs inscrits sur une liste électorale et qui doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.500. Les signatures doivent être portées sur un formulaire individuel et légalisées auprès d'un officier public. Ces formulaires sont déposés en même temps que l'ensemble du dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. La campagne électorale débutera le 23 mars et prendra fin le 13 avril.