Une convention a été signée, jeudi dernier, à Alger, entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Cette convention constitue un cadre de concertation, de planification et de mise en œuvre d'actions communes visant à mettre les connaissances scientifiques et techniques au service de la protection de l'environnement et du développement durable, a-t-on appris auprès des parties signataires. « Cette convention permettra au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de faire des propositions visant à mieux adapter le produit de la formation universitaire aux besoins effectifs du secteur de l'environnement, de la nature et du développement durable », a indiqué la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ. « Les différents établissements sous tutelle du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement seront, à cet égard, des structures idoines pour les stages de fin d'études en rapprochant les futurs diplômés des établissements utilisateurs de ce savoir », a-t-elle ajouté. La ministre a expliqué que le but du partenariat entre son département et celui du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique consiste à « mettre en place un programme pour la recherche scientifique dans le domaine de l'environnement, notamment le recyclage des déchets et la lutte contre les changements climatiques ». Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, s'est montré confiant quant à la compétence des scientifiques algériens. « Je demande qu'aujourd'hui nos sociétés et nos acteurs du développement socio-économique fassent confiance à la maîtrise et aux compétences des chercheurs algériens », a-t-il dit. « Le rendement de nos chercheurs est apprécié même par les programmes internationaux dans plusieurs domaines, notamment technologiques. Nous demeurons confiants en leurs capacités, leur engagement mais aussi leur passion pour le métier qu'ils exercent », a soutenu le ministre.