Comme les autres opérateurs de l'internet, Google ne s'est pas privé de communiquer en février dernier sur quelques détails autorisés par le département d'Etat à la justice relatifs aux informations sollicités d'eux par la NSA, notamment en publiant « le nombre de requêtes secrètes déposées par le renseignement américain au 1er semestre 2013 », comme souligné sur le site www.francetvinfo.fr/ qui poursuit : « Google a annoncé avoir reçu des demandes d'informations sur 9.000 à 10.000 comptes, contre 5.000 à 6.000 pour Facebook ou seulement 249 pour Apple. Bien moins que Yahoo !, qui a évoqué plus de 30.000 requêtes, avant de minimiser, en précisant que cela ne correspondait qu'à 0,01% de ses abonnés. » Une démarche de transparence largement entamée par l'interdiction faite aux opérateurs par le gouvernement américain d'aller plus loin dans la divulgation des détails des requêtes de la NSA. Suffisant néanmoins pour susciter toutes les appréhensions des usagers notamment de Gmail et déclencher le bouclier cryptographique HTTPS par Google et les autres.
