Près de 10 000 requêtes des autorités américaines, concernant des données d'utilisateurs au cours du second semestre, ont été reçues par Facebook au second semestre 2012. C'est ce qu'a révélé avant-hier le conseiller général de la firme, Ted Ullyot, cité dans le communiqué, précisant que les requêtes étaient fondées sur des problèmes allant de la disparition d'un enfant à des délits mineurs ou à des menaces terroristes. Le nombre des comptes visés est situé entre 18 000 et 19 000, a précisé le réseau social sans révéler le nombre de fois où il avait répondu à la requête. Facebook protège «agressivement» les données de ses utilisateurs, a assuré le conseiller général de la firme, Ted Ullyot, cité dans le communiqué. Pour tenter de juguler l'impact des révélations selon lesquelles il figurait parmi les neuf géants d'internet qui avaient fourni des données personnelles au programme américain PRISM de l'Agence nationale de sécurité (NSA), M. Ullyot précisera que «souvent, nous avons rejeté directement de telles requêtes, ou demandé au gouvernement de réduire substantiellement l'importance, ou bien nous avons donné au gouvernement beaucoup moins de données qu'il l'espérait. Et nous n'avons jamais outrepassé le cadre de la loi». Les compagnies, parmi lesquelles figurent Apple, Google, Microsoft et Yahoo, ont démenti les affirmations selon lesquelles la NSA pouvait avoir accès directement à leurs serveurs. Selon les autorités américaines, ce programme était destiné à aider à empêcher des attaques terroristes. De son côté, Google a demandé cette semaine au FBI et au ministère américain de la Justice la permission de rendre public le nombre d'informations sur ses utilisateurs qu'il a dû livrer aux autorités dans le cadre des programmes de surveillance éventés par Edward Snowden, ex-consultant de la NSA, précisant qu'elle n'a rien à cacher.