Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) s'est félicité de l'adoption du décret portant sur le statut du doctorant et celui fixant les conditions d'exercice des activités de recherche par l'enseignant-chercheur, par le Conseil des ministres qui s'est réuni mardi sous la présidence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Ces deux «grandes décisions» représentent un «acquis majeur» pour l'université algérienne et une «motivation essentielle» pour l'enseignant-chercheur, afin qu'il puisse se consacrer à son activité de recherche, a estimé le CNES dans un communiqué, ajoutant que ceci «permettra sans aucun doute, une promotion de la recherche scientifique et du développement technologique dans notre pays». Le CNES souligne que les mesures incitatives prises permettront ainsi «une carrière stable des chercheurs et, par conséquent, atténuer la fuite des cerveaux, non seulement vers l'étranger mais aussi vers d'autres secteurs plus attrayants». Le Conseil s'est également félicité que la tutelle ait pris en considération les propositions qu'il a formulées lors des différentes rencontres dans le cadre des discussions sur la rétribution de la recherche, ce qui reflète, selon cet organisme, la promesse du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à promouvoir le dialogue et le partenariat. Par ailleurs, une promulgation «imminente» et «conséquente» du régime indemnitaire au profit de tous les enseignants afin d'assurer un saut qualitatif de la formation universitaire à même de hisser l'université au rang des université mondiales est attendue par le CNES.