à l'instar des années précédentes, le ministère de l'Education nationale a maintenu les mêmes mesures, consacrant deux sujets au choix pour chaque matière et une demi-heure supplémentaire par rapport à l'horaire réglementaire. 14.243 agents de police ont été mobilisés pour assurer la sécurité. S'exprimant au cours d'une conférence de presse, le 28 mai dernier, à Constantine, en marge d'une visite de travail, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, a été catégorique. « Toutes les mesures préventives nécessaires ont été prévues pour éviter les dépassements enregistrés l'année dernière lors des examens du baccalauréat », a-t-elle assuré. « Nul n'est au-dessus de la loi », a averti la ministre. Et d'ajouter : « Toutes les informations utiles, les conseils et les mises en garde nécessaires ont été mentionnés sur les convocations afin de permettre un déroulement serein de cette épreuve décisive. » L'échéance est à la fois capitale et surtout crainte par les parents. Sans le bac, il devient difficile d'espérer un meilleur avenir à leur progéniture. La session de rattrapage était une seconde chance, mais le prédécesseur de Mme Benghebrit avait écarté le rétablissement de celle-ci. « Le dossier était en cours d'étude et les mesures prises par le gouvernement seront appliquées à partir de la session de juin 2015 », avait-il indiqué. Par ailleurs, la ministre de l'Education a confirmé, pour sa part, que « le seuil des programmes concernés par les examens de fin d'année a été fixé entre 85 et 95% des cours dispensés ». Les examens porteront sur « les programmes réellement enseignés », pour reprendre sa propre expression. Le taux de réussite à l'examen du baccalauréat, session juin 2013, était de 44,72%, mais l'examen fut entaché d'une fraude dans certains centres et d'actes d'indiscipline caractérisée que le ministère ne voudrait pas voir se répéter et se reproduire, cette fois-ci, en prenant des mesures draconiennes en matière de surveillance. Cette année, les grèves ont, toutefois, perturbé la scolarité des élèves, notamment dans la région du M'zab. A la mi-mai, plus de 200 lycéens de la vallée avaient observé un sit-in devant la direction de l'éducation de Ghardaïa pour « attirer l'attention des autorités ». Ils avaient exprimé leur « désarroi » quant à leur avenir et interpellé la ministre de l'Education nationale sur la situation catastrophique de leur scolarité. La préparation de ce rendez-vous est source d'angoisse pour les candidats et leurs parents. Elle prendra fin dans l'allégresse des uns et l'abattement des autres à l'annonce des résultats prévue le 6 juillet prochain. R. H. Le bac en chiffres Le nombre de candidats scolarisés : 450.374 Le nombre de candidats libres : 206.652 Le nombre de candidats issus des centres de rééducation : 2.432 Le nombre de centres d'examen : 2.181 Le nombre de candidates : 369.675 Le nombre de candidats issus des écoles privées : 2.551 Le nombre de surveillants : 120.000 Le nombre de correcteurs : 34.000.