A l'ouverture du premier Salon de l'étudaint qui se tient depuis, hier, à l'Université de Bab Ezzouar, les étudiants algériens ont pris d'assaut les stands russe et japonais pour découvrir les opportunités de poursuivre leurs études dans les universités de ces deux pays mais surtout bénéficier de bourses des deux gouvernements. L'Organisation « Racus » regroupe 17 universités où plus de 300 filières et spécialités sont enseignées en russe, en anglais et en français. Cette organisation est installée dans 58 pays, y compris en Algérie avec un bureau à Skikda, a expliqué, hier, à Alger, Maxim Sergeev, responsable de la région Maghreb et Moyen-Orient. Selon lui, les spécialités médicales sont deux à trois fois moins chères qu'ailleurs, soit entre 4.000 et 6.000 dollars par mois, tout compris (hébergement, transport et autres). « L'accès aux universités russes se fait sans test ni concours », a-t-il signalé. Au stand du Japon, le bureau de l'université de Tsukuba de Tunis représente dix universités japonaises, dont six publiques et quatre privées, a indiqué le coordinateur de ce bureau, Akihiko Yahata. « Les Algériens connaissent le Japon à travers la télévision, internet, les arts martiaux et les jeux vidéo. C'est un pays sans pétrole ni gaz. Les étudiants algériens sont intéressés par les formations dispensées et l'esprit japonais en général », a-t-il expliqué. Une centaine d'étudiants sont actuellement au Japon, selon la même source. Pour une année d'études au Japon, il faudra l'équivalent de un million de dinars, a indiqué ce représentant. Les Etats-Unis possèdent différents programmes d'échange adressés plusieurs catégories, dont un pour bacheliers de quatre semaines à un an. Un autre programme concerne les diplômés en licence et master 2 entre 4 semaines et 2 ans. L'inscription se fait sur internet, selon Hamdi Sellami, spécialiste des affaires culturelles à l'ambassade. Enfin, la France, la première destination des étudiants algériens, ses universités et grandes écoles acceptent les meilleurs pour des formations d'excellence, a indiqué Aude Antoine, responsable de Campus France Algérie. Elle a assuré que « le bac algérien est reconnu, mais c'est la concurrence internationale qui fait que l'Algérie est le 3e groupe accepté après les Marocains et les Chinois ». Le coût d'une année d'études est de 10.000 euros. Ce salon est une opportunité pour les universités et grandes écoles afin de dénicher les futurs « cerveaux » dans différentes filières. 45 exposants parmi eux les ambassades de six pays (Tunisie, Canada, France, Etats-Unis, Japon, Russie) avec leurs écoles de formation ainsi que leurs organismes de liaison et grandes écoles participent au premier Salon de l'étudiant.