Hier, au Centre national de formation des personnels spécialisés de Birkhadem, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si Amer, a insisté pour que « les personnes aux besoins spécifiques bénéficient d'une bonne prise en charge ». Pour elle, « il s'agit d'écouter et d'orienter le handicapé pour régler 50 % des problèmes auxquels sont confrontés certaines familles ». Pour la ministre, « il est temps que chaque centime aille là où il le faut ». A sa nomination, Mme Meslem a trouvé des structures à l'abandon, d'autres accueillant deux à trois attardés mentaux, d'autres à moitié construites et des chantiers délaissés. Ce qui a suscité son ire. Mounia Meslem Si Amer a aussitôt pris la décision de contrôler, planifier et d'étudier le dossier de près. « Il s'agit de donner la meilleure image de la solidarité, car les malades chroniques, les enfants abandonnés, les personnes âgées des centres, les handicapés doivent être bien pris en charge pour leur rendre leur dignité, suivant les recommandations du président de la République Abdelaziz Bouteflika », a-t-elle indiqué. La ministre a ajouté que « le personnel du secteur de la solidarité doit faire preuve d'humanisme ». « Le gouvernement algérien a consacré de gros moyens qui doivent servir à ces personnes qui souffrent parfois en silence », a-t-elle martelé. Pour bien prendre en charge les démunis et les handicapés, la ministre a instruit les 48 directions de la solidarité d'actualiser le fichier des personnes aux besoins spécifiques. « C'est de cette manière qu'on pourra maîtriser les dépenses en assurant la couverture sociale en collaboration avec les autres secteurs », a-t-elle affirmé. Elle rappellera que les moyens existent, mais la coordination fait défaut.