98, 34% des nouveaux bacheliers ont fait leur préinscription dans les délais fixés. Le taux des lauréats qui ne sont pas préinscrits s'avère insignifiant par rapport aux effectifs. « Il s'agit dans la majorité des cas, soit de lauréats déjà inscrits dans des établissements universitaires et qui tentent chaque année d'améliorer leur moyenne pour s'inscrire dans la filière de leur choix, ou ayant opté pour un établissement autre que celui de l'enseignement supérieur », a expliqué hier le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki lors d'une conférence de presse animée à l'Ecole normale supérieure d'informatique. Le traitement informatique des fiches de vœux s'est, selon le ministre, avéré efficace, puisqu'il a assuré une place pédagogique à tous ceux qui ont exprimé un vœu quels que soient leur moyenne ou l'établissement choisi. Ainsi 56,7% des nouveaux bacheliers ont obtenu la filière de leur premier choix, alors que 79,51% de ces mêmes effectifs ont obtenu un de leur trois premiers choix. Par ailleurs, 96,52% des lauréats ont été orientés dans l'un des choix qui leur ont été soumis. Les nouveaux bacheliers n'ayant eu aucune filière des dix choix ont la possibilité d'introduire un recours. L'étude de la requête se fera en fonction des capacités d'accueil de chaque établissement universitaire. Le ministre a d'ailleurs souligné que l'obtention, cette année, du bac avec mention, a encouragé les nouveaux promus à exprimer le vœu de s'inscrire dans les pôles d'excellence, les classes préparatoires et les filières scientifiques. A l'exemple des sciences médicales dont le seuil minimal de la moyenne s'est limité à 15,09/20, 14,83/20 pour la spécialité pharmacie et 14,74/20 pour la chirurgie dentaire. Il n'y a pas une grande différence par rapport aux moyennes retenues les deux dernières années. Même constat établi pour les pôles d'excellence et les écoles préparatoires : les moyennes minimales restent relativement élevées. Mebarki s'est montré satisfait de ces opérations accomplies dans « la transparence et en toute équité » notamment pour l'orientation des effectifs. Pour les retardataires, le directeur de la formation supérieure, Mustapha Haouchine, a assuré qu'ils seront pris en charge dès la rentrée universitaire, mais en fonction des places pédagogiques libérées.