L'officier et topographe français François-Elie Roudaire a été le premier à avoir évoqué la notion de la mer intérieure. Ce topographe a parlé de la découverte « d'une vaste dépression salée marécageuse », appelée les chott qui se prolongent jusqu'au golfe de Gabès en Tunisie. Il a proposé à l'autorité coloniale de ramener la mer en creusant un canal de 240 km. Les vertus de ce projet servent, entre autres, à modifier, à travers l'introduction de cette importante quantité d'eau, le climat local et permettra de faire de la région un « grenier à blé ». À l'époque, le manque de financement a été la raison du non-aboutissement de ce projet. Les recherches menées évoquent la possibilité de la concrétisation de ce projet en ces jours en raison des avancées technologiques enregistrées. Le projet a été repris par les autorités algériennes puisqu'un décret sur la mer intérieure a été publié dans les années 1980. Mais sur le terrain, cette initiative n'a pas été suivie d'effet. Est-il possible encore de passer à l'acte pour mieux développer le secteur de l'agriculture dans les régions du nord du Sahara ?