L'Algérie et le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont signé, jeudi dernier, à Alger, un document de projet de coopération sur l'autonomisation et l'emploi des jeunes dans les wilayas d'Adrar et Médéa. Le document a été signé par le directeur général des relations économiques et de la coopération internationales au ministère des Affaires étrangères, Merzak Belhimeur, le directeur général de l'emploi, au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fodil Zaidi, et le représentant résident du programme des Nations unies pour le développement en Algérie, Cristina Amaral. Financé par le gouvernement japonais à hauteur de 800.000 dollars et bénéficiant de l'expertise du Bureau de l'Organisation internationale du travail à Alger, le projet, intitulé « autonomisation et emploi des jeunes dans les wilayas d'Adrar et Médéa », a été élaboré « suivant une approche inclusive qui a mobilisé l'ensemble des parties prenantes à sa mise en œuvre », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ce projet vise l'inclusion socio-économique et l'autonomisation des jeunes et « devrait permettre l'amélioration des capacités des institutions locales à travers un mécanisme de coordination, de suivi et d'évaluation » dans l'objectif de promouvoir l'emploi et le développement économique dans les deux wilayas. Il devrait également « contribuer au renforcement des capacités et des compétences » des jeunes demandeurs d'emploi à même de leur permettre de démarrer leur propre entreprise et d'améliorer leur employabilité à travers un accompagnement local. En outre, le projet vise l'élaboration d'un plan de communication « ambitionnant de répandre, au niveau national, l'expérience et les bonnes pratiques accumulées lors de son exécution ». Dans son intervention à l'occasion de la signature de cet accord, Belhimeur a souligné l'importance de ce projet de coopération qui « vient en appui » aux efforts du gouvernement algérien dans le domaine de l'emploi des jeunes qui est « un secteur de grande importance pour l'Algérie ». Il a formulé, également, l'espoir que les activités inscrites dans le cadre du projet apportent « une valeur ajoutée » aux différents programmes et mécanismes mis en œuvre par l'Algérie dans ce domaine, « notamment en termes d'amélioration de la coordination et de l'efficacité ».