L'entraîneur de Tout-Puissant Mazembe (RDC), Patrice Carteron, a animé, vendredi dernier, à Lubumbashi, une conférence de presse dans le cadre du match de cet après-midi contre l'Entente de Sétif. Le technicien français reconnaît la vivacité sétifienne sur les contres, mais il parle de difficultés rencontrées par les Algériens dans la construction du jeu. « L'Entente est une équipe qui a du mal à faire le jeu, qui est plutôt à l'aise sur les contres. Elle joue de la même façon à domicile qu'à l'extérieur avec un bloc défensif consistant qui se contente de contre-attaquer. Ce n'est pas le même visage que celui de l'équipe qu'on avait affrontée la saison passée », analyse Carteron qui prône, par la suite, un langage de guerrier, histoire de galvaniser ses joueurs indiquant que « s'il faut mourir sur le terrain, on le fera ». Et de poursuivre : « pour battre cette équipe de Sétif, on doit continuer à être en progrès dans la conservation de la balle. A l'aller, on était quasiment entre 60 et 70% à l'extérieur, ça nous avait permis d'avoir de grosses occasions sur l'ensemble du match. Il faudra maintenir et conforter cette possession de balle, pourquoi pas l'amplifier. On doit se qualifier et offrir à nos supporteurs cette finale et puis on aura encore un mois pour améliorer ce qui doit l'être. On doit tout donner sans se préoccuper des forces de notre adversaire, ne compter que sur nos forces et on en a beaucoup. »